Bordeaux : l’enfant tombé dans la Garonne retrouvé sur une plage

En novembre 2014, une fillette de 21 mois était tombée d'un pont de Bordeaux dans la Garonne. Son corps a été retrouvé il y a 8 jours.

L’épilogue d’une disparition tragique s’est produit il y a huit jours. Comme l’indique France TV Info, le corps d’une enfant de « deux ou trois ans » a été découvert par des promeneurs sur une plage le 31 décembre, et recueilli par les gendarmes sur la commune de Meschers-sur-Gironde (Charente-Maritime), à 100 km de Bordeaux, sur la rive de droite de la Gironde.

Le corps de l’enfant retrouvé sur une plage à 100 km de Bordeaux

Le corps de l’enfant était très abimé à cause de son séjour prolongé dans l’eau. Des analyses ADN ont été effectuées afin de permettre son identification, qui a été confirmée, comme l’indique le site d’information. Il s’agit bien de la petite Yumi, cette fillette de 21 mois qui était tombée à l’eau le 21 novembre dernier à Bordeaux.

Le bébé se trouvait en compagnie de son père en début de soirée sur l’un des ponts de la ville, alors que la nuit était tombée. La fillette aurait échappé à sa surveillance alors qu’elle se tenait debout sur le garde-corps, et était tombée dans la Garonne.

La version des faits du père de l’enfant contestée

Le père de l’enfant, âgé de 34 ans, avait été mis en examen et écroué à la suite de sa garde à vue, après la disparition de la jeune victime. Le suspect affirmait qu’il s’agissait d’un accident, et l’homme maintient toujours fermement cette version. Au début du mois de décembre, un appel contre son mandat de dépôt a été rejeté. Il est maintenu en détention.

France TV Info explique que dès le début, les enquêteurs ont douté de sa version, et le Parquet s’était dit « convaincu » de la thèse de l’homicide volontaire. Il avait également indiqué ne pas exclure une requalification ultérieure en « assassinat », ce qui inclurait une préméditation.

L’homme vivait à 40 km de Bordeaux, et selon le Parquet, aurait été « fragilisé » par un contexte de séparation conflictuelle, depuis juillet dernier, d’avec la mère de l’enfant.