Au moins un soda light par jour augmenterait le risque d’AVC chez les femmes ménopausées
Selon une nouvelle étude américaine, les femmes ménopausées consommant au moins un soda light par jour augmenteraient sensiblement leur risque d'AVC et de maladie cardiovasculaire. Une probabilité sensiblement augmentée en consommant deux sodas light quotidiennement.
Il y a de cela maintenant près de deux ans, une étude universitaire américaine avait alerté sur le risque d’AVC en consommant au moins un soda light par jour. De nouveaux travaux sur le sujet, toujours conduits aux États-Unis, viennent d’appuyer ces résultats. Des conclusions publiées le 14 février dernier dans la revue Stroke.
Une cohorte de 81.714 femmes ménopausées, âgées de 50 à 79 ans, ont été suivies près de 12 ans. 64,1% avaient déclaré ne pas être de grandes buveuses de soda light, n’en consommant que moins d’un par semaine voire pas du tout. 5,1% avaient répondu en boire au moins deux par jour.
Un risque d’AVC plus grand de 23% chez les femmes ménopausées accros aux sodas light
Les analyses conduites ont révélé que le risque d’AVC ou de maladie cardiovasculaire était le plus élevé chez les femmes qui consommaient au moins un soda light par jour. Doctissimo souligne que les grandes consommatrices de ces boissons avaient une probabilité d’AVC plus grande de 23%, quand leur risque coronarien augmentait quant à lui de 29%.
De manière générale, par rapport à celles ne consommant peu ou pas de ces boissons, les femmes ménopausées buvant régulièrement des sodas light s’exposent à un risque de mort prématurée plus fort de 16%.
Un danger pour les intestins
Et comme si ces recherches n’étaient déjà pas suffisantes pour inciter à reconsidérer la consommation de sodas light, une étude israélo-singapourienne rapportée en fin d’année dernière indiquait que ces boissons étaient néfastes aux intestins de par la présence d’édulcorants artificiels mettant à mal la flore intestinale.
Le toxicologue Jan Tytgat, de l’Université catholique de Louvain, s’était alors posé la question, parmi d’autres, de recherches à approfondir avec d’autres aliments : “La question est de savoir dans quelle mesure ce modèle cité est pertinent par rapport aux situations réelles. Les bactéries de notre système intestinal ne sont pas toutes présentes séparément. Et qu’en est-il de l’influence des autres aliments et de leur acidité ?”
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