Absentéisme : 62% des Français estiment qu’ils exercent un métier susceptible d’avoir un impact négatif sur leur santé mentale
L’absentéisme est une réalité qui concerne beaucoup d'entreprises. Une étude de l'Ifop permet d'en savoir plus.
L’absentéisme est un fléau pour de nombreuses entreprises en France ; cela engendre une désorganisation de la société et perturbe son fonctionnement, cela rajoute un ‘stress’ supplémentaire à ceux qui vont devoir palier à cette absence.
Le stress premier motif qui impacte la santé mentale
Dans son étude, l’Ifop pointe que la majorité des salariés français continuent d’estimer exercer un métier susceptible d’avoir un impact négatif sur leur santé mentale (62%, dont 21% ‘tout à fait’) ou leur santé physique (52%, dont 22% ‘tout à fait’).
Pour les salariés, le stress est le motif qui impacte le plus leur santé mentale (67% d’entre eux), suivent une charge de travail trop importante (51%) ou encore un manque de reconnaissance (46%).
Le stress a aussi des conséquences sur la santé physique
En parallèle, sur le podium des motifs affectant la santé physique des salariés concernés se trouvent d’abord un ou plusieurs gestes répétés régulièrement (pour 44% d’entre eux), suivis d’une ou plusieurs positions de travail adoptées fréquemment (37%) ou encore de situations de stress (37%). Le stress qui, dans l’imaginaire collectif, est davantage perçu comme toxique pour la santé mentale des salariés, a donc en réalité des conséquences tout aussi dramatiques sur leur santé physique, note le rapport.
Les salariés arrêtés culpabilisent et ont souvent des pensées anxiogènes liées au travail durant leur arrêt
Si les salariés s’arrêtent, ils sont souvent gênés par cela. Beaucoup culpabilisent et ont souvent des pensées anxiogènes liées au travail durant leur arrêt : deux tiers d’entre eux (69%) s’inquiètent notamment que celui-ci complique l’organisation du travail de leurs collaborateurs, et 61% qu’il les pénalise en matière de rémunération.
L’étude ajoute que ‘la parenthèse de la crise sanitaire en matière d’effort de prévention santé au travail semble se refermer, alors même que des actions sont largement attendues par les salariés en la matière’.