Entreprise-emplois : négligée, la charge mentale des cadres peut conduire au burn-out
En partenariat avec l’Ifop, l'entreprise de logiciels Mooncard a publié son troisième baromètre sur la 'Charge mentale professionnelle'.
Pour garder leurs cadres, les entreprises vont devoir s’intéresser encore plus à la ‘Charge mentale professionnelle’ de leurs salariés. En effet, la charge mentale des cadres est presque aussi haute qu’en pleine crise du Covid-19. D’ailleurs, l’envie de changer d’entreprise est très prégnante puisque 58 % des cadres interrogés pensent ‘parfois’ à démissionner, et 24 % ‘souvent’.
58 % des cadres interrogés pensent ‘parfois’ à démissionner
A titre d’exemple beaucoup de responsable ont du mal à décrocher : 92 % des cadres songent au travail après les heures de bureau.
Pour cette enquête, l’Ifop part d’une échelle allant de 1 à 10 (10 étant la moins bonne note). L’institut pose 6 questions aux sondés : le stress au travail, le fait de penser au travail le soir, le week-end, l’impression de ne pas s’en sortir, la difficulté à s’endormir le soir et le sentiment d’intrusion de sa vie professionnelle dans sa vie personnelle. Résultat de l’étude : l’indice moyen est de 4,5 sur 10 cette année contre 4,6 en 2021.
Il ressort également que les cadres de moins de 35 ans sont les plus concernés par une charge mentale professionnelle élevée.
Les encadrants de la Fonction publique arrivent à débrancher bien plus facilement (3,6)
En fonction de leur secteur professionnel, certains cadres sont plus sujets que d’autres à une charge mentale élevée. Selon leur secteur d’activité, les cadres sont plus sujets que d’autres à une charge mentale élevée comme ceux travaillant dans le BTP et les transports (5,6 sur 10) mais également pour ceux oeuvrant dans les secteurs du commerce, de l’hôtellerie et de la restauration. À l’inverse, les cadres de l’administration ont une charge mentale plus faible que la moyenne (3,6 sur 10). Cet indice est de 5,2 dans le commerce, l’hôtellerie et la restauration.
Les plus jeunes cadres sont plus nombreux que leurs aînés à vouloir démissionner : 65 % de ceux en début de carrière envisagent un départ possible contre 57 % pour les 35-49 ans et 51 % des plus de 50 ans.