Emplois : 34 % des salariés français occupant un poste où le télétravail n’est pas possible envisagent de démissionner
Les français 'rêvent' de télétravail. Une récente étude du cabinet BCG est édifiante sur ce sujet.
Même actuellement en cette période estivale, de plus en plus d’employés télétravaillent sur leur lieu de vacances (on nomme cela la tracance). Pour ses salariés, il s’agit là de profiter davantage de leurs proches et/ou de profiter d’un cadre de travail beaucoup plus agréable. Cet été, 35 % des travailleurs vont faire du télétravail sur leur lieu de vacances.
Interviewé sur franceinfo, le sociologue des organisations, Mathieu Lefranc, donne son avis sur cette ‘mode’ : « C’est surtout la recherche de liberté d’organisation, qui est mise en évidence ici, c’est-à-dire le choix dans ses horaires, le choix dans son lieu de travail et le choix de travailler un petit peu quand on veut, en fait« , avance-t-il.
Cet été, 35 % des travailleurs vont faire du télétravail sur leur lieu de vacances
Dans une étude réalisée dans sept pays, il ressort que 34% des salariés français occupant un job sans télétravail possible envisagent de quitter leur poste dans les 6 prochains mois.
Quitter leur poste dans les 6 prochains mois
Bien évidemment, tous les postes ne peuvent pas bénéficier du télétravail. D’ailleurs, les secteurs de la distribution ou de la production industrielle sont très menacés par ce phénomène de « grande démission »…Notons que les 18-24 ans (48%) ont deux fois plus de chance de claquer la porte que les 58-65 ans.
Les 18-24 ans (48%) ont deux fois plus de chance de claquer la porte que les 58-65 ans
Quitter son travail, mais pourquoi ? Pour 41% des questionnés à cause d’un manque de perspective d’évolution, le salaire (30%), le manque de flexibilité (28%), ou l’équilibre avec la vie personnelle et de l’épanouissement professionnel. Suite à la pandémie de Covid et face à l’inflation, les actifs sont en quête de sens, d’une vie meilleure et d’une meilleure rémunération.