12, 13 ou 14% de hausse…Pour Michel-Édouard Leclerc, mars ne sera pas rouge mais c’est le second trimestre qui le sera

Des clients dans un supermarchéPixabay
Invité ce matin sur BFM/RMC, le patron des centres Leclerc, Michel-Édouard Leclerc voit rouge pour le 2e trimestre.
Les nouveaux tarifs s’appliquent aux nouvelles commandes passées
Malheureusement, les consommateurs vont de nouveau subir des hausses de prix importantes au deuxième trimestre 2023, a prévenu Michel-Édouard Leclerc. Face à Apolline de Malherbe, Michel-Édouard Leclerc ne s’est pas montré du tout optimiste : “C’est pas mars qui va être rouge, c’est le 2e trimestre avec 12, 13 ou 14% de hausse“, a-t-il expliqué.
Les consommateurs français vont voir encore beaucoup de hausse
Ainsi, le boss de Leclerc contredit le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qui s’acharnait à expliqué en début de semaine ‘qu’il n’y aurait pas de “mars rouge” de la hausse des prix’. Pour éviter des hausses rapides, les magasins lisseront la hausse “jusqu’à l’été” prochain. “Les nouveaux tarifs s’appliquent aux nouvelles commandes passées, quand il reste du stock disponible en magasin ou en entrepôt, il est à l’ancien prix”, détaille Michel-Édouard Leclerc.
Leclerc ne cache pas son agacement devant les hausses demandées par les industriels
Michel-Edouard Leclerc (comme ses confrères) n’a pas caché son agacement devant les hausses demandées par les industriels, des ‘augmentations vraiment énormes’, précise-t-il en donnant une indication : “Un industriel m’a demandé 53,82 % en plus que l’an dernier sur le prix du sucre alors que déjà ce dernier a augmenté de 22 % en 2022‘…
A vouloir trop augmenter leurs prix, les industriels voient leurs ventes baisser
A vouloir trop augmenter leurs prix, les industriels voient leurs ventes baisser, les consommateurs se détournant de certains produits jugés bien trop chers et non essentiels.