Un voyageur chinois sur trois arrivant en France positif au Covid après contrôle

Olivier Véran à l'issue du Conseil des ministres du 4 janvier 2023. Capture écran YouTube
C'est Olivier Véran qui a dévoilé ce taux, à l'issue du Conseil des ministres du mercredi 4 janvier.
À la toute fin du mois de décembre, différents pays européens annonçaient la systématisation des dépistages Covid pour les voyageurs en provenance de Chine. Des décisions qualifiées d’“inacceptables” par Pékin.
Pour les pays en question, c’est la crainte d’un débordement de la flambée des cas de Covid en Chine avec potentielle apparition de nouveaux variants qui justifiait cette décision.
“Aucun pays ne veut assister à une flambée épidémique”
Hier, Olivier Véran Le porte-parole du gouvernement s’adressait-il directement aux autorités chinoises après le Conseil des ministres mercredi ?
Toujours est-il qu’Olivier Véran a indiqué à l’issue du Conseil des ministres mercredi :
Aucun pays ne veut assister à une flambée épidémique sur son territoire, pas après tous les efforts et les sacrifices réalisés depuis bientôt trois ans.
“Une mesure de bon sens”
Dans le détail, c’est à partir de ce jour que les voyageurs en provenance de Chine doivent présenter un test de dépistage négatif datant de moins de 48 heures avant le décollage.
Parallèlement, des tests de dépistage aléatoires sont prévus dans les aéroports, à l’arrivée en France. Olivier Véran souligne que “C’est une mesure de bon sens pour nos concitoyens que nous prenons sans ciller”.
Traquer le moindre nouveau variant
Et, pour illustrer la nécessité de ces procédures, Olivier Véran indique qu’un site en France, sans dire duquel il s’agit, a commencé ce type de dépistages :
Si certains avaient des doutes, sachez qu’une opération a été conduite dans un aéroport français, pas plus tard qu’hier avec la réalisation de tests réalisés sur des passagers asymptomatiques revenant de Chine. Un test sur trois était positif, attestant donc de la nécessité des mesures de contrôles que nous mettons en place.
Le but de tout cela est clairement d’être en mesure de déceler tout nouveau variant susceptible de déferler sur le Vieux continent. À ce jour, les sous-lignages du variant Omicron BA.5.2 et BF.7 restent prépondérants à Pékin.