Un neuroscientifique alerte sur trois toxines domestiques courantes et nocives pour le cerveau

Un neuroscientifique alerte sur la présence, dans nos foyers, de trois substances courantes susceptibles d’affecter négativement la santé cérébrale. Ces toxines, souvent insoupçonnées, pourraient avoir des conséquences sérieuses sur le fonctionnement du cerveau.

Un environnement domestique sous surveillance

Selon le neuroscientifique Robert Love, la progression inquiétante de la maladie d’Alzheimer pourrait bien être favorisée par des substances toxiques omniprésentes dans nos foyers.

Alors que l’OMS rapporte près de 57 millions de personnes atteintes de démence en 2021 — et près de 10 millions de nouveaux diagnostics chaque année — l’expert met en garde : notre mode de vie moderne expose notre cerveau à des dangers insoupçonnés.

L’air intérieur, un cocktail toxique?

Les produits conçus pour parfumer nos intérieurs sont loin d’être anodins. D’après Robert Love, les désodorisants libèrent des composés organiques volatils (COV), capables d’irriter les voies respiratoires mais aussi, dans certains cas, d’altérer les fonctions cérébrales. Les personnes allergiques ou sensibles sont particulièrement vulnérables. « Vous devriez éviter ces parfums chimiques qui peuvent nuire au cerveau », insiste-t-il.

Même constat pour les bougies parfumées, très appréciées pour leur atmosphère chaleureuse : leur combustion dégage du toluène, une substance nocive pour le système nerveux. Le recours à la cire de paraffine et aux parfums artificiels accroît la pollution intérieure. Pour limiter les risques, l’expert recommande une alternative simple : « Optez pour des bougies en cire d’abeille et ajoutez quelques gouttes d’huiles essentielles. »

L’équipement culinaire à revoir

Autre source discrète mais préoccupante : les ustensiles antiadhésifs. Très prisées pour leur praticité, les poêles recouvertes de Teflon pourraient pourtant nuire à notre santé lorsque leur surface est rayée ou surchauffée. Selon le spécialiste, ces revêtements libèrent alors des composés fluorés susceptibles d’être ingérés avec les aliments — et donc d’atteindre le cerveau.

Voici ce qu’il propose pour limiter l’exposition : Miser sur l’inox, la céramique ou le titane plutôt que sur le Teflon.

L’appel à la vigilance

« L’un des principaux facteurs de l’augmentation de l’Alzheimer est un environnement devenu bien plus toxique qu’il y a cent ans », affirme ainsi Robert Love.

Son avertissement invite chacun à reconsidérer ces petits gestes quotidiens et à privilégier des alternatives plus sûres afin de préserver durablement sa santé cérébrale. Un enjeu qui prend une résonance particulière face à la montée continue des troubles neurodégénératifs partout sur la planète.