Stromae a fait une rechute après une première mauvaise réaction à un traitement antipaludique
Lors d'un entretien croisé avec le styliste Karl Lagerfeld, le chanteur Stromae a reconnu avoir fait une rechute suite à une première mauvaise réaction à un traitement antipaludique en 2015. Ce qui ne l'empêche toutefois pas de continuer d'écrire de la musique.
En début d’année, le chanteur Stromae était revenu sur l’annulation de sa tournée africaine en 2015 suite à une mauvaise réaction à un traitement antipaludique. Il avait ainsi notamment indiqué à nos confrères de Libération qu’il n’était alors plus maître de lui-même :
“Je n’ai pas supporté mon traitement anti-paludisme, ça m’a filé des hallucinations. J’ai cru que j’avais basculé dans la folie, on m’a diagnostiqué une décompensation psychique. J’aurais pu faire une connerie, je n’étais plus moi-même.”
Rechute de Stromae, qui est “encore un peu sous traitement”
Dans un plus récent entretien croisé avec le styliste Karl Lagerfeld (et une nouvelle fois chez Libération), l’artiste belge a reconnu connaître encore les effets indésirables de son traitement contre le paludisme :
“Pour être honnête, j’ai été hospitalisé, donc là je suis encore un peu sous traitement, et c’est pour ça que je me réveille tard [NDLR : à midi]. J’ai fait une réaction au Lariam, un antipaludique, super super grave. J’ai fait une décompensation psychique. Je perds la boule complètement. C’est vraiment pas chouette. J’ai fait une rechute il n’y a pas longtemps. Alors je ne m’impose pas d’horaires compliqués.”
“Je fais de la musique le soir, la nuit”
Et quand le couturier lui demande de quelle manière cette rechute se manifeste, Stromae lui répond que “ça tourne dans la tête, et on a de grosses crises d’angoisse”.
Si le chanteur se consacre désormais davantage au domaine de la mode, avec sa femme réalisant les dessins de leur agence artistique basé à Bruxelles, la musique continue de tenir une place significative dans la vie de Stromae : “Je fais de la musique le soir, la nuit. Je n’aime pas qu’on me dérange au téléphone.” Lui qui, un peu plus tôt, a avoué qu’en dépit du plaisir pris, avoir donné 210 concerts en l’espace de deux ans, “c’était trop”.