Seine-Maritime: Le maire d’une commune, victime de chantage à la sextape
Alors qu'il pensait échanger avec une charmante femme, le maire d'une commune de Seine-Maritime a été victime d'un chantage à la sextape.
Toute ressemblance avec des joueurs de l’équipe de France est purement fortuite. En Seine-Maritime, le maire d’une commune de ce département de Normandie a été victime d’un chantage à la sextape. Interrogé par Paris Normandie, l’intéressé a révélé qu’il s’est fait avoir via un procédé très classique, mais au final toujours aussi répandu.
« Je suis aujourd’hui célibataire, j’ai envie de refaire ma vie. Alors, quand cette femme est entrée en contact avec moi il y a quelque temps sur Skype, j’ai accepté » raconte l’élu, dont le nom, ni la commune n’ont été révélés. A travers la relation virtuelle qu’il entretient avec sa correspondante, une dénommée Anne-Laure, le maire de cette commune de Seine-Maritime, affirme avoir succombé à des jeux érotiques. « C’est vrai, j’assume totalement ce que j’ai fait, nous nous sommes laissés aller à des jeux par caméras interposées ».
Les rançonneurs réclament 30.000 euros au maire
Des jeux qui ont eu pour conséquences un chantage, où la dénommée Anne-Laure lui demande de payer pas moins de 30.000 euros, payables en deux fois, faute de quoi le ou les rançonneurs, résidant en Côte d’Ivoire, menacent de diffuser les images du maire en train de se masturber.
« J’ai alors reçu des coups de téléphone de Côte d’Ivoire, des mails, des messages avec des photos truquées et des menaces m’ordonnant de verser une importante somme d’argent si je ne voulais pas voir les vidéos de nos jeux être diffusées sur internet », poursuit-il.
Les vidéos du maire, envoyées à son entourage
Le maire décide de contacter la police. Le Service régional de police judiciaire est alors chargé de l’enquête. Entre-temps, les rançonneurs envoient les vidéos intimes à l’entourage professionnel du maire et à des associations de la vile. « La police et un informaticien ont fait le nécessaire pour ‘nettoyer’ les plateformes sur lesquelles j’apparais. Mais nous restons vigilants, car certaines sont supprimées et réapparaissent sur d’autres plateformes ».