Seine-Maritime : ivre, il se rend à sa convocation pour conduite alcoolisée
Le 28 janvier dernier en Seine-Maritime, un homme de 46 ans a été condamné à huit mois de prison avec sursis après s'être présenté ivre à une convocation des gendarmes. Ces derniers l'avaient sollicité pour une conduite alcoolisée observée deux semaines plus tôt.
Les premiers faits remontent au mardi 11 janvier dernier et s’étaient déroulés à Saint-Romain-de-Colbosc, en Seine-Maritime. Alors qu’il se trouvait au guidon de son scooter, un homme de 46 ans avait tenté de se soustraire à un contrôle, sans succès. On lui avait alors décelé un taux d’1,72 gramme d’alcool par litre de sang. Ce n’était pas la première fois que les autorités avaient affaire à lui pour ce genre d’incident, relate Le Courrier Cauchois.
Convoqué pour conduite alcoolisée, il revient encore plus ivre
Le contrevenant avait reçu une convocation pour le jeudi 27 janvier 2022. Convocation à laquelle il s’était rendu dans les locaux du peloton motorisé de Saint-Romain-de-Colbosc. Sauf que les gendarmes s’étaient rendu compte que leur homme n’était finalement pas dans un état si différent que celui de la précédente fois. Et pour cause, le quadragénaire présentait même un taux supérieur d’1,90 g/l de sang.
Huit mois de prison avec sursis et plus encore
L’homme était jugé le lendemain, soit le vendredi 28 janvier dernier, dans le cadre d’une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Il y a été condamné à huit mois de prison, une peine entièrement assortie d’un sursis probatoire. Il devra en outre de faire soigner. Étant donné qu’il était déjà sous le coup d’un sursis suite au jugement d’une autre affaire en juillet 2021, il a écopé de six mois d’emprisonnement supplémentaires. Toutefois, ceux-ci seront aménagés en port d’un bracelet électronique. Le quadragénaire, auquel son scooter a été confisqué à titre temporaire, peut encore conduire un autre scooter ou une voiturette. Ces véhicules doivent cependant être équipés d’un éthylotest antidémarrage, une obligation à laquelle le prévenu doit se soumettre pendant un an.