Sécurité routière : les français craignent le passage à l’heure d’hiver
Avec une baisse de la luminosité plus tôt dans la journée, les usagers de la route ont toujours une grosse appréhension lors du passage à l'heure d'hiver.
Si le passage à l’heure d’hiver peut être une bonne nouvelle pour les dormeurs qui gagneront une heure de sommeil, elle est par contre moins appréciée des automobilistes. Alors que nous nous préparons à reculer les horloges d’une heure dans la nuit du 29 au 30 octobre, une étude démontre que cette période est redoutée par les usagers de la route en France.
82 % des Français inquiets par l’heure d’hiver
C’est un sondage organisé conjointement par Assurance Prévention et le cabinet Harris qui dévoile les craintes des automobilistes par rapport à ce fameux passage à l’heure d’hiver. Sur les 2039 personnes interrogées entre le 6 et le 11 octobre dernier, 82 % ont indiqué avoir des craintes quant à leur sécurité sur la route lors du passage de l’heure d’hiver. Près des trois quarts se disent également inquiets par rapport aux autres usagers de la route.
Deux roues et piétons exposés
Ce pourcentage grimpent même à 90 % chez les cyclistes et à 85 % chez les conducteurs de deux-roues motorisés qui sont beaucoup plus exposés.
Une population qui admet dans le même temps ne pas forcément adopter tout de suite les réflexes de sécurités qui permettraient de les rendre plus visibles sur la voie publique (62 % des motocyclistes et 57 % des utilisateurs de trottinettes électriques disent faire le nécessaire).
Les piétons de leur côté, dont le nombre d’accidents les impliquant augmente de 50 % les semaines suivant le passage à l’heure d’hiver (44 % des piétons tués dans un accident de la route le sont l’hiver), sont seulement 73 % à emprunter les trottoirs de manières systématiques l’hiver. Ils sont seulement 29 % à porter des vêtements clairs qui les rendraient plus visibles.
Les recommandations de la sécurité routière
Pour éviter la recrudescence des accidents pendant l’hiver, la Sécurité routière conseille aux automobilistes de redoubler de vigilance lorsque la luminosité extérieure baisse. Aussi, elle exhorte les piétons et les usagers de deux roues à porter des vêtements clairs ou à opter pour des dispositifs réfléchissants.
Des accessoires qui peuvent faire toute la différence : Un piéton en vêtement sombre sera visible à 20 mètres dans les phares d’une voiture, contre 150 mètres s’il est équipé de dispositifs rétroréfléchissants.