Remercié par France Inter, la patronne Laurence Bloch répond sèchement aux critiques de Frédéric Beigbeder

D'août 2016 à novembre 2018, Frédéric Beigbeder tenait un billet d'humeur quotidien sur la radio France Inter avant d'être licencié par la responsable de la station Laurence Bloch.

Dans son dernier roman paru le 2 janvier dernier et intitulé “L’homme qui pleure de rire” (éditions Grasset), Frédéric Beigbeder critique ouvertement ces anciens collègues de France Inter, citant un environnement peu chaleureux : “J’ai connu un congélateur Blaupunkt qui dégageait davantage d’empathie”, lance-t-il dans une tirade dont il a le secret, démontant au fil du livre les chroniqueurs et journalistes de la station.

Viré à la suite d’une chronique maladroite

En 2018, Frédéric Beigbeder était viré après une chronique maladroite, comme il l’a reconnu au micro de Sud Radio “Ce qui est surprenant avec France Inter, c’est qu’ils m’ont laissé faire le fainéant pendant trois ans et qu’ils se soient aperçus seulement si tard que j’étais totalement incompétent et que je n’avais rien à faire là“.
Dans un entretien accordé au magazine Society, l’actuelle directrice de l’antenne de France Inter, Laurence Bloch, a taclé son ancien salarié : “Il a fait une chronique merdique, c’était la quinzième, il ne bossait pas ; il est parti d’un commun accord et d’un coup, il nous explique dans un livre que l’humour est dévastateur pour la démocratie. Mais mec, pourquoi t’as pas démissionné avant ? Ça aurait eu plus de gueule. C’est dommage, c’est un mec extraordinairement cultivé, intelligent, mais il ne bosse pas“, a conclu la responsable de la radio.