Rapport du Giec – climat : des solutions concrètes existent mais les activités humaines sont pointées du doigt

La foudre, lors d'un orage. Image d'illustration.Free-Photos / Pixabay
Pour son 6e rapport de synthèse, le GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) synthétise les connaissances scientifiques acquises entre 2015 et 2021 sur le changement climatique.
Ce 6ᵉ rapport d’évaluation servir de base scientifique principale pour le premier bilan mondial de l’Accord de Paris, qui aura lieu lors de la COP28 à Dubaï (Émirats arabes unis) à la fin de l’année 2023.
Les activités humaines ont assurément provoqué le réchauffement de la planète
Dans son rapport, le Giec assure que ‘les activités humaines, principalement par le biais des émissions de gaz à effet de serre, ont sans équivoque provoqué le réchauffement de la planète’, est-il précisé.
La température de la surface du globe s’est élevée d’ 1,1 °C par rapport à la période pré-industrielle
Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat indique que la température de la surface du globe s’est élevée d’ 1,1 °C par rapport à la période pré-industrielle. Quels que soient nos efforts du moment, le réchauffement de la planète atteindra 1,5 °C dès le début des années 2030.
Les risques climatiques et non climatiques vont s’aggraver et se multiplier
Limiter ce réchauffement à 2 °C ne sera possible qu’en accélérant la baisse des émissions après 2030 pour : ramener les émissions mondiales nettes de CO2 à zéro ; réduire fortement les autres émissions de gaz à effet de serre.
Les risques climatiques et non climatiques vont s’aggraver et se multiplier, ce qui rendra leur gestion plus complexe et difficile, indique la note du Giec.
Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de France, Christophe Béchu réagi à ce dossier : “Le dernier rapport du GIEC nous le rappelle : le changement climatique est une menace pour le bien-être humain et la santé de la planète. Nous devons donc accélérer nos actions pour anticiper au maximum les risques que le changement climatique fait peser sur nos territoires. Les conclusions du GIEC seront la base sur laquelle nous allons fonder les travaux pour le 3e plan national d’adaptation au changement climatique. Le déni n’est plus possible“.