Risques climatiques dans le monde -étude : aucune région européenne ne se trouve dans le top 50

Une tempêtePixabay
On pourrait dire que c'est une 'bonne nouvelle'. Une étude réalisée par Cross-Dependency Initiative (XDI) -un cabinet expert sur les risques climatiques- 'épargne' l'Europe.
Pour cette étude sur les États et provinces les plus exposés aux catastrophes climatiques, la méthodologie de XDI s’est concentrée sur le risque pour les bâtiments posé par huit conséquences du réchauffement climatique : les inondations fluviales et de surface, les inondations côtières, la chaleur extrême, les incendies de forêt, les mouvements de terrain (liés à la sécheresse), les vents extrêmes et le gel-dégel.
Pour travailler sur cette enquête, le cabinet s’est appuyé sur des données d’archives de catastrophes naturelles de 2 600 territoires infranationaux remontant jusqu’en 1950, mais également sur les projections climatiques du scénario RCP 8.5 du Giec (qui prévoit une augmentation moyenne de la température mondiale de 4 °C en 2100).
La Chine, les États-Unis et l’Inde les plus ‘menacés’
La Chine, les États-Unis et l’Inde concentrent à eux seuls 80% des 50 territoires les plus à risque dans le monde. Concernant l’Europe, seules la Basse-Saxe en Allemagne (56e), les Flandres en Belgique (64e) et la Vénétie en Italie (74e) sont dans le top 100 mondial. En France, les régions les plus exposées sont les Hauts-de-France (121e), Provence-Alpes-Côte d’Azur (176e) et Grand Est (200e).
Le cabinet XDI indique que les inondations fluviales, côtières et de surface constituent les catastrophes climatiques présentant les principaux risques économiques.
Nous obtenons un signal très fort sur des pays comme la Chine, les Etats-Unis et l’Inde
Le directeur de la science et de l’innovation de XDI, s’est adressé aux journalistes à l’occasion de la présentation de cette étude : “Nous obtenons un signal très fort sur des pays comme la Chine, les Etats-Unis et l’Inde. Il s’agit en gros des moteurs de l’économie mondiale, où se concentrent de nombreuses infrastructures“, a-t-il indiqué.