Pratique, le paracétamol en stick ou en sachet est potentiellement dangereux pour les enfants

Santé
Par Lionel Durel,  publié le 17 septembre 2022 à 17h00.

Le revue médicale 'Prescrire' de ce mois de septembre alerte sur l’utilisation du paracétamol en stick ou en sachet chez les enfants. Explications.

Différents parfums

Facilement transportable et consommable sans eau, il est présenté sous forme de sticks ou de sachets (sous forme de suspension buvable ou de granulés), le paracétamol est sous cette forme pratique et attractif pour les parents dont les enfants doivent prendre du paracétamol. Mais attention, en cas de surdosage, ce médicament peut nuire à la santé puisque la surdose peut détruire le foie (également chez les adultes) et devenir un risque potentiellement mortel.

Un risque potentiellement mortel

Avec ses différents parfums aimés des enfants (caramel, fraise, vanille, fruits rouges…), il est aujourd’hui assez simple de faire avaler du paracétamol et c’est là également le potentiel danger d’autant que la posologie indiquée sur le produit n’est pas des plus aisés, même pour des parents attentifs.

La présentation en sticks banalisent l’utilisation du paracétamol

La revue ‘Prescrire’ ajoute : « L’ouverture des sachets est facile. Il n’y a pas de système de sécurité qui pourrait empêcher ou retarder l’ouverture du sachet par un enfant. L’attractivité des arômes et la présentation en sticks banalisent l’utilisation du paracétamol, et exposent particulièrement les enfants à des surdoses », est-il justement écrit. Depuis 2 ans, toutes les boîtes de médicaments à base de paracétamol doivent mettent en évidence cette alerte : ‘Surdosage = danger’.

Attention à la présence de paracétamol possible dans d’autres prises de médicament

Attention également à la présence de paracétamol possible dans d’autres prises de médicament, afin de ne pas dépasser la dose journalière maximale recommandée pour vos enfants, rappelle la Haute Autorité de Santé. Une étude de 2021 de la revue The Lancet Regional Health Europe, montrait que les enfants, notamment ceux âgés de moins de 6 ans, prenaient trop de médicaments.