Oise : deux footballeurs de 19 et 22 ans condamnés pour proxénétisme

Dans l'Oise, deux footballeurs de 19 et 22 ans ont été respectivement condamnés à 15 et 18 mois de prison ferme pour proxénétisme. Les rendez-vous étaient pris sur Internet, avant que les clients ne retrouvent de très jeunes femmes dans des hôtels.

C’est à Senlis, dans l’Oise, que deux jeunes footballeurs de 19 et 22 ans ont été récemment été condamnés à de la prison ferme pour proxénétisme. Thomas M., 19 ans, qui a joué à Rennes puis à Senlis, a été condamné à 15 mois ferme, et ce n’est au passage pas la première fois qu’il est rattrapé par la justice pour un tel motif.

Clément W., 22 ans et joueur de l’US Chantilly, écope quant à lui de 18 mois ferme, rapportent nos confrères du Figaro. C’est lui qui aurait été à la tête de cette affaire, où de très jeunes femmes étaient mises en relation avec des hommes via des plates-formes de petites annonces en ligne telles que Vivastreet.

Jeunes footballeurs proxénètes : l’alerte donnée début 2018 par le gérant d’un hôtel

Les rendez-vous étaient ensuite pris dans des hôtels de Senlis, Saint-Maximin ou Creil. Le dossier est d’ailleurs remonté aux oreilles des gendarmes en début d’année avec l’alerte donnée par le gérant du Campanile de Senlis.

Pour savoir précisément de quoi il en retournait, les enquêteurs ont mis en place un système de surveillance et d’écoutes. De cette manière, ils ont ainsi pu établir les responsabilités de chacun des protagonistes de cette affaire.

15.000 euros récupérés par mois

Clément W. était ici surnommé “Ballo”. Il agissait en duo avec “Bahi”, avec qui il accompagnait les filles dans les hôtels. Mais au mois d’avril, “Bahi” semble se volatiliser, et les enquêteurs de perdre sa trace. Aux dernières nouvelles, il serait parti en Angleterre.

“Bahi” apparaît toutefois être vite remplacé puisque c’est à ce moment-là qu’un troisième nom émerge, celui de Thomas M. qui, avec Clément W., s’est défendu de ces agissements en invoquant des “difficultés financières”. Tous deux récupéraient la moitié des sommes gagnées par les jeunes prostituées, soient 15.000 euros mensuels.

Aucun maintien en détention n’a été prononcé à ce stade de l’enquête.