Non, le président islandais n’interdira pas la pizza hawaïenne

Tout est parti d'une question posée au chef de l'Etat islandais par un lycéen, à laquelle il avait répondu d'une manière humoristique.

Il y a peu, le très apprécié président islandais Gudni Johannesson effectuait, à l’instar de nombre de chefs d’Etat à travers le monde, une visite dans un lycée. C’est à Akureyri, ville du Nord de l’île comptant un peu moins de 20.000 âmes, qu’il a sacrifié à la tradition de répondre aux questions des élèves.

Quand l’un d’eux lui a demandé ce qu’il pensait de l’apport de l’ananas dans la garniture de la pizza, le premier élu islandais a répondu sur le ton de la boutade “qu’il l’interdirait sur les pizzas s’il avait le pouvoir de faire passer une loi”, avait rapporté le média Vis.ir.

L’ananas sur la pizza, le débat est relancé

Grâce, ou à cause des réseaux sociaux, c’est la querelle des Anciens et des Modernes qui est remise au goût du jour. Quand les premiers crient régulièrement à un crime de lèse-majesté gastronomique, les seconds y trouvent une évolution culinaire intéressante.

Dès lors, l’intervention dans la petite localité islandaise du président a fait le tour du monde numérique. Mardi, Gudni Johannesson s’est fendu d’une déclaration sur Facebook afin que le globe ne soit pas réduit à feu et à sang pour une simple histoire de pizza : “Je n’ai pas le pouvoir de faire des lois qui interdisent aux gens de mettre des ananas sur leur pizza. Je suis heureux de ne pas détenir un tel pouvoir. Les présidents ne doivent pas avoir un pouvoir illimité (…) Pour les pizzas, je recommande les fruits de mer”. Le monde peut continuer de tourner (presque) en paix.