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Népal : forcer à l'”exil menstruel” est désormais passible de prison

International > Népal
Par Gael Brulin,  publié le 10 août 2017 à 14h05.

Mercredi, le Parlement népalais a validé une loi rendant notamment passible d'une peine de prison tout "exil menstruel" forcé, soit une pratique séculaire consistant à éloigner une femme de son foyer le temps de ses règles.

L’espoir était présent même si pas forcément d’un retentissement très marqué. Il y a un mois, nous évoquions ainsi l’examen, par le Parlement du Népal, d’un projet de loi visant à punir d’une peine de prison tout “exil menstruel” forcé.

Des discussions qui s’étaient vraisemblablement accélérées après un tragique fait divers survenu début juillet. Tulasi, une jeune femme de 18 ans, avait trouvé la mort dans une hutte après avoir été mordue par un serpent venimeux. Un lieu où Tulasi était contrainte d’habiter le temps de ses règles, comme le veut la tradition du “chhaupadi”.

De la prison et une amende pour punir l'”exil menstruel” au Népal

Une pratique interdisant également aux femmes indisposées de toucher la nourriture d’autrui, les symboles religieux, le bétail et les hommes. Un maire local avait indiqué que la jeune Tulasi avait “survécu durant sept heures après la morsure mais est morte parce que le traitement médical a tardé”. Sa famille l’aurait par ailleurs dirigée vers un chaman en lieu et place d’un hôpital.

Et alors que jusqu’ici et ce depuis environ une décennie, il était interdit de se livrer à cette pratique au Népal sans toutefois la menace d’une lourde sanction, une loi validée mercredi par le Parlement prévoit une peine de trois mois de prison, une amende de 3.000 roupies (environ 25 euros) ou les deux pour toute personne qui contraindrait une femme à l'”exil menstruel”.

Une loi qui entrera en vigueur dans un an

Le texte de loi, comme le rapporte Le Monde, indique qu’“une femme qui a ses règles ou se trouve en état postnatal ne doit pas être confinée à la chhaupadi, subir une discrimination similaire, ou faire l’objet d’un quelconque traitement inhumain”.

Et s’il est prévu que cette loi, votée à l’unanimité, entre en vigueur dans un an, la militante des droits des femmes Pema Lhaki estime que son efficacité sera toute relative : “Il est faux de dire que ce sont les hommes qui forcent les femmes à s’y plier. Oui, la société patriarcale népalaise joue un rôle, mais ce sont les femmes elles-mêmes qui s’obligent à se conformer à la chhaupadi”.

Le Récap
  • De la prison et une amende pour punir l'”exil menstruel” au Népal
  • Une loi qui entrera en vigueur dans un an
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