Nancy : une institutrice mise en examen pour le viol de ses filles de 5 et 7 ans
À Nancy, une institutrice d'une trentaine d'années a été mise en examen, de même que son époux et son amant, pour le viol de ses deux filles de 5 et 7 ans.
Vendredi, le procureur de la République à Nancy François Pérain a fait savoir qu’une professeure des écoles d’une trentaine d’années a été mise en examen pour le viol de ses deux filles de 5 et 7 ans. L’époux et l’amant de l’institutrice, quant à eux quadragénaires, ont également été mis en examen et placés en détention provisoire, rapporte Ouest-France. Le parquet a ajouté que “vendredi, des convocations ont été adressées aux parents concernés. Aucun élément ne laisse à penser que l’enseignante s’en soit prise à ses élèves. Il s’agit d’auditions de ‘simple précaution'”. 118 écoliers ou anciens écoliers sont ainsi appelés à être prochainement entendus.
Viol de fillettes : une institutrice, son époux et son amant mis en examen
C’est fin novembre que les trois mis en cause avaient été interpellés. Au terme de leur garde à vue, l’institutrice et son époux ont été mis en examen pour “viols et agressions sexuelles incestueux sur mineures de moins de 15 ans” et “corruption de mineurs”, et l’amant pour “complicité”. La trentenaire est également mise en examen pour “captation d’images pédopornographiques”.
Les enfants confiées au conseil départemental
En février 2019, alors qu’elle avait été admise aux urgences psychiatriques de Nancy suite à une tentative de suicide, l’institutrice avait fait une confession à un interne. Le procureur relate ainsi qu’elle aurait avoué, sous la pression de son amant, s’être “filmée en train de faire des actes de nature sexuelle sur ses deux enfants”. Une enquête préliminaire avait alors été ouverte, et si l’amant avait reconnu la réception des vidéos en question, il avait de même accusé le mari d’avoir commis des actes incestueux, ce que celui-ci avait nié. Concernant les fillettes, le parquet indique qu’elles ont été “confiées au conseil départemental à la suite d’une ordonnance de placement provisoire”.