Mal stationner sa voiture : quels montants d’amende selon la nature de l’infraction ?

Le stationnement non conforme peut coûter cher aux automobilistes. Selon la nature de l’infraction, les amendes varient et peuvent vite alourdir la note. Découvrez les différents montants à prévoir en cas de mauvais stationnement.

Stationnement : quatre infractions bien distinctes

Au cœur de l’été, les difficultés à se garer prennent parfois des allures de parcours du combattant. La tentation peut être forte de s’autoriser quelques libertés pour rejoindre la plage plus vite. Pourtant, derrière cette facilité passagère se cachent des risques concrets – financiers, mais aussi juridiques – que peu mesurent pleinement.

L’essentiel réside dans la distinction entre les quatre grands types d’infractions au stationnement, tels que détaillés par le site officiel service-public.fr. Un conducteur peut ainsi se retrouver sanctionné pour un stationnement dangereux, « très gênant », « gênant » ou encore « abusif ». À chaque catégorie correspondent des règles et sanctions précises.

Stationnements dangereux et très gênants : attention aux lourdes sanctions

Si votre véhicule est considéré comme constituant un danger pour autrui – par exemple en masquant une intersection ou un passage piéton –, vous encourez bien plus qu’une simple amende. Le montant grimpe alors à 135 euros, assortis d’un retrait de trois points sur le permis. Pire encore : une immobilisation immédiate ou une mise en fourrière sont possibles, sans oublier la menace d’une suspension du permis pouvant atteindre trois ans.

Quant au stationnement très gênant, les situations concernées sont multiples :

• Sur les passages piétons, voies réservées (taxis, véhicules prioritaires), bandes et pistes cyclables, trottoirs ou encore près des bouches d’incendie.

Dans tous ces cas, la sanction financière reste fixée à 135 euros et le risque d’enlèvement du véhicule demeure élevé.

Stationnements gênants et abusifs : sévérité moindre, mais vigilance requise

Les arrêts qualifiés de « gênants » – en double file, devant une entrée carrossable ou sur un emplacement réservé aux livraisons – exposent à une amende de 35 euros. Le sort est identique pour le stationnement abusif, qui correspond au fait d’occuper un même emplacement public plus de sept jours (sauf arrêtés municipaux prévoyant moins). Dans ces deux scénarios, l’immobilisation, voire l’envoi à la fourrière menacent si l’automobiliste est absent ou rechigne à déplacer son véhicule.

S’adapter pour éviter l’amende estivale

Ce rappel s’impose particulièrement alors que la fréquentation des villes côtières explose pendant la saison estivale. Finalement, il vaut mieux parfois patienter quelques minutes supplémentaires plutôt que risquer une sanction coûteuse. Les autorités locales n’hésitent désormais plus à appliquer avec rigueur les différentes catégories d’infractions liées au stationnement. Une information qui devrait inciter chacun à la prudence sur les routes… et surtout au moment de couper le moteur.