Les Républicains

L’UMP devient les Républicains

C’est le 28 mai 2015 que les adhérents de l’UMP qui existait sous ce nom depuis 2002 votent pour le nom Les Républicains. Un changement effectué sous l’impulsion du président du parti de l’époque, Nicolas Sarkozy et qui tranche avec l’habitude des acronymes (RPF, UDR, RPR…) qui, après avoir connu leurs heures de gloire, étaient finalement tombés en désuétude.

La première échéance importante pour le parti de droite sous sa nouvelle forme et ses nouveaux statuts sera l’élection présidentielle 2017. Le candidat sera choisi grâce à une primaire et les personnes inscrites sur les listes électorales, moyennant une somme de 2 euros, pouvaient alors choisir entre sept candidats : Jean-François Copé, François Fillon, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson et Nicolas Sarkozy.

À la surprise générale, Nicolas Sarkozy, dont l’image est alors ternie par des déboires judiciaires, n’accède pas au second tour qui opposera François Fillon et Alain Juppé. C’est finalement le premier qui remporte la primaire et fera campagne pour la présidentielle de 2017.

Le coup dur Fillon

Dans un premier temps, François Fillon fait figure de favori pour devenir le prochain président de la République face à un PS qui souffre d’un déficit de popularité suite au mandat de François Hollande. Mais très vite, l’ancien Premier ministre est rattrapé par ce qui deviendra l’affaire Pénélope révélée par Le Canard enchaîné. Des déboires judiciaires qui mettront à mal la cohésion des Républicains et qui finiront par faire dégringoler le candidat Fillon dans les sondages. Il finira finalement 3e au premier tour.

Suite à cela, plusieurs élus LR et cadres du parti quittent le navire. Certains, comme Édouard Philippe, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin rejoignent le gouvernement du président Emmanuel Macron.

Depuis le 10 décembre 2017, Laurent Wauquiez est à la tête des Républicains. Le parti tente de trouver un nouveau souffle, mais les tensions internes sont toujours nombreuses et les départs de cadres du parti se multiplient.