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Séisme politique : les négociations de 48 heures de Sébastien Lecornu s’annoncent inextricables

Actualité > Rassemblement National > Gouvernement > Parti socialiste
Par Jérôme Nelra,  publié le 7 octobre 2025 à 19h00.
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Mains mettant en évidence les points clés lors d une discussion politique

Image d'illustration. Mains mettant en évidence les points clés lors d une discussion politiqueADN

Après deux jours de discussions intenses, les tentatives pour trouver un accord autour du départ de Sébastien Lecornu se sont heurtées à d’importants blocages. Retour sur ces négociations particulièrement ardues, marquées par des positions irréconciliables.

Tl;dr

  • Lecornu tente de ressouder une coalition très divisée.
  • Oppositions brandissent menaces de censure et motions diverses.
  • Dissolution ou changement de cap envisagés par l’exécutif.

Un exécutif sous pression extrême

Ce mardi 7 octobre 2025, la crise s’intensifie au sommet de l’État. À la demande d’un Emmanuel Macron confronté à une défiance croissante, Sébastien Lecornu, Premier ministre démissionnaire, ouvre une séquence jugée décisive : les « ultimes négociations » pour tenter de sauver ce qui peut l’être d’une coalition gouvernementale aujourd’hui morcelée.

Pressé par un calendrier serré – le chef du gouvernement n’a que jusqu’à mercredi pour faire émerger une « plateforme d’action et de stabilité pour le pays » –, il doit également désamorcer les menaces persistantes de censure venant tant des rangs de la gauche que du Rassemblement national.

La droite en retrait, la gauche éparse

Dès l’aube, Sébastien Lecornu reçoit à Matignon responsables de partis et présidents des deux chambres : Yaël Braun-Pivet pour l’Assemblée nationale (Renaissance) et Gérard Larcher pour le Sénat (Les Républicains). Mais déjà, le terrain apparaît miné. Au sein même de la majorité, les fissures se creusent : lundi soir, Gabriel Attal, patron de Renaissance, a publiquement pris ses distances avec un président dont il ne comprend plus « les décisions ». Côté droite, les exigences se durcissent : le chef des LR, Bruno Retailleau, refuse la réunion plénière et réclame un tête-à-tête. Les tractations ont d’ailleurs continué tard dans la soirée.

Dans le camp progressiste, c’est un paysage tout aussi fragmenté. Tandis que la cheffe des écologistes, Marine Tondelier, multiplie les appels à l’union – invitant toutes les forces de gauche à se rencontrer dans un lieu neutre –, le Parti socialiste pose ses conditions : pas question de dialoguer en présence des représentants de La France insoumise (LFI). Une liste simple permet de cerner ces lignes rouges :

  • Aucune discussion PS-LFI sans préalable sur la destitution présidentielle.
  • LFI poursuit seule sa stratégie de motion devant l’Assemblée.
  • L’ensemble du NFP doit trancher son positionnement dès mardi matin.

Crispations et ultimatums tous azimuts

Face à cette cacophonie politique, certains n’hésitent plus à parler de « mission impossible ». Un conseiller gouvernemental murmure qu’un accord supposerait « la suspension immédiate de la réforme des retraites », vieille exigence socialiste. Pourtant, nombreux sont ceux qui doutent encore de la légitimité d’un exécutif aussi affaibli : « C’est trop tard […] Quelle serait sa légitimité pour prendre des engagements [s’il n’est pas reconduit à Matignon ?]», interrogeait lundi sur LCP le porte-parole du PS.

De leur côté, les alliés du RN-Ciotti maintiennent une pression maximale. Pour eux, deux scénarios seulement restent envisageables : dissolution rapide ou démission d’Emmanuel Macron. En attendant ce dénouement incertain, ils promettent : chaque tentative gouvernementale sera systématiquement censurée.

Dilemme politique majeur pour Macron et son entourage

L’Élysée ne cache plus ses hésitations. Si aucun compromis durable ne se dessine avant mercredi soir, plusieurs sources évoquent ouvertement une possible nouvelle dissolution parlementaire.

Quant au président lui-même, il assure être prêt à « prendre ses responsabilités ». Mais au fond – entre réunions discrètes et déclarations publiques piquantes –, la France s’installe dans une incertitude politique rare sous la Ve République.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Un exécutif sous pression extrême
  • La droite en retrait, la gauche éparse
  • Crispations et ultimatums tous azimuts
  • Dilemme politique majeur pour Macron et son entourage
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