Lorraine : victime d’une erreur du rectorat, elle obtient finalement son bac en octobre

En Lorraine, une adolescente aujourd'hui âgée de 18 ans est devenue bachelière en octobre après avoir pourtant été recalée au bac pro en juillet dernier. En cause, une erreur du rectorat qui avait oublié d'inclure deux notes dans le calcul de sa moyenne.

Plus tôt dans l’année, Maëlle passe son bac pro. L’optimisme est de rigueur pour cette jeune femme de Velaine-en-Haye (Meurthe-et-Moselle) : “J’avais travaillé pendant des mois et j’étais contente, les épreuves s’étaient bien passées”. Le 6 juillet dernier, le verdict tombe, Maëlle est recalée pour une moyenne n’ayant pas été atteinte.

Auprès de L’Est Républicain, elle raconte le soutien de sa mère durant cette nouvelle épreuve, avant que celle-ci ne sollicite son rectorat de Lorraine dans le souci d’une meilleure compréhension de cet échec : “Ma maman m’a réconfortée. Puis, pour m’aider à mieux comprendre cette contre-performance et afin de progresser, elle a demandé au rectorat de Nancy-Metz mes copies et le compte rendu des épreuves pratiques”.

Elle est recalée par erreur au bac pour deux notes oubliées dans sa moyenne

Alors qu’elle avait en tête de continuer un BTS en cosmétologie, Maëlle décroche un CDD, qui prendra finalement la forme d’un CDI, dans une grande enseigne de make-up à Nancy. Celle qui avait l’intention de repasser son bac en candidate libre l’an prochain va toutefois bientôt apprendre une positive nouvelle.

Ainsi, quand, le 17 octobre, le rectorat de Nancy-Retz indique à la mère de famille que les copies demandées ne pourront pas lui être remises, c’est pour lui apprendre qu’il y a eu une “erreur de saisie” et que Maëlle a en fait bien obtenu son bac. Deux notes avaient été omises dans le calcul de sa moyenne, nous dit-on.

“Bien sûr, je suis contente mais ce n’est pas l’euphorie”

La satisfaction de la jeune femme aurait même pu être plus grande encore : “Mieux j’étais seconde de promo de l’école Ema, là où j’étais scolarisée. Au téléphone, mon interlocutrice m’a même annoncé une mention bien qui finalement n’existe pas… C’est un autre mystère”.

Malgré tout, la joie de Maëlle est restée modérée : “Bien sûr, je suis contente mais ce n’est pas l’euphorie”. Au rectorat, on parle d’une erreur “extrêmement rare” mais qui “peut arriver. La saisie de notes est faite manuellement…”