Loire-Atlantique: Coups de feu contre un futur centre d’accueil de migrants
Des coups de feu ont été tirés ce mardi soir sur la façade d'un futur centre d'accueil de migrants, à Saint-Brévin, en Loire-Atlantique.
Début septembre, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve annonçait le démantèlement de la zone nord de la jungle de Calais. Entre 7000 et 10 000 migrants devront bénéficier de solutions de relogement alternatives.
La commune de Saint-Brévin en Loire-Atlantique fait partie des lieux choisis pour accueillir des migrants. Une situation qui divise ses habitants tant et si bien que des coups de feu ont été tirés sur la façade du bâtiment qui doit accueillir 70 migrants.
Coups de feu contre le centre d’accueil
C’est dans la soirée de mardi 4 octobre que les coups de feu ont visé l’ancien centre communal d’action sociale (CCAS) (et centre de vacance EDF) censé accueillir ses premiers migrants dans quelques jours. Selon une source proche du dossier interrogée par LCI « Quatre coups de feu ont été tirés à l’aide d’un fusil de chasse : deux à l’encontre du bâtiment principal et deux autres à l’encontre d’un bâtiment annexe ».
Toujours selon cette même source, un signalement a été effectué, mais l’auteur des coups de feu n’a pas été retrouvé. Le maire de la commune de 13 000 habitants, cité par BFMTV, a dénoncé un acte « inadmissible et irresponsable » en précisant que « la majorité des Brévinois (…) souhaite que cet accueil de personnes réfugiées puisse se faire dans les meilleures conditions ».
Réunion des opposants au projet
La tension autour du centre d’accueil n’est donc pas prête à retomber à Saint-Brévin et la situation est également très tendue dans d’autres communes qui prévoient d’accueillir des migrants.
Samedi, une réunion publique est organisée par les opposants à ce projet d’accueil qui avaient déjà manifesté dans les rues de la commune le mois dernier.