La vidéosurveillance intelligente basée sur des algorithmiques autorisée pour les JO de Paris 2024

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Par Lionel Durel,  publié le 23 mars 2023 à 21h30.
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La surveillance algorithmique via un logiciel

La surveillance algorithmique via un logiciel Pixabay

Ce jour, l’Assemblée nationale a validé l’application de la vidéosurveillance intelligente', un système de surveillance automatisée pour sécuriser les Jeux olympiques de Paris 2024.

Détecter automatiquement des faits ou gestes potentiellement à risque

Malgré les craintes de dérives sécuritaires de la gauche, l’Assemblée nationale a adopté l’article 7 du projet de loi sur les JO de 2024 à Paris qui prévoit de recourir à la vidéosurveillance dite ‘intelligente’ (appelée VSA), cette dernière est basée sur des algorithmes. L’exécutif souhaite l’expérimenter avant et pendant les JO-2024.

L’exécutif souhaite la tester avant et pendant les JO-2024

Pour la sécurité de tous (attentats, agressions, bagarres, attroupements, regroupements violents, etc.), Ces caméras sont capables de détecter des situations ‘atypiques’ et de surveiller le comportement des foules. Ces caméras et drones, peuvent détecter automatiquement des faits ou gestes potentiellement à risque.

La prochaine Coupe du monde de rugby (en France) pourrait bénéficier de cette technologie novatrice

Cet article 7 prévoit à titre expérimental que la sécurisation ‘de manifestations sportives, récréatives ou culturelles’ d’ampleur puisse recourir à des algorithmes. La prochaine Coupe du monde de rugby qui a lieu en France en septembre-octobre prochain pourrait bénéficier de cette technologie novatrice et pointue.

Capable de déceler automatiquement un colis abandonné

L’argument de la menace terroriste a servi de fil conducteur pour pousser cette disposition. Gérald Darmanin a précisé qu’avec la VSA, il sera possible de déceler automatiquement un colis abandonné. Les forces de l’ordre seraient ensuite alertées et dépêchées sur place pour sécuriser les lieux ou effectuer une levée de doute.

Notez que cette VSA ne sera pas en capacité de reconnaître des personnes en analysant leur visage. La reconnaissance faciale sera absente de cette surveillance algorithmique.

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