Jean-Jacques Peroni s’en prend aux “Grosses têtes” sur RTL : “Je raconte une blague. Et Laurent Ruquier me dit ‘celle-là, on va la couper”

Sociétaire de l'émission "Les Grosses Têtes" sur RTL, l'humoriste et chansonnier a vivement critiqué l'ambiance qu'il y a au cœur du programme.

Dernière minute : Après ses propos, Jean-Jacques Peroni a été débarqué de la station RTL.
Par ses déclarations, Jean-Jacques Peroni a surpris tout le monde, notamment le présentateur de ‘Non Stop People’ Jordan De Luxe dont il était l’invité. Présent aux “Grosses têtes” depuis plus de 20 ans, il a notamment participé au rendez-vous sous l’ère Philippe Bouvard. Mais hier, Jean-Jacques Peroni a fait part de son mal-être alors que son interlocuteur lui lançait “Alors il y a la période Philippe Bouvard et il y a la période Laurent Ruquier, impossible de ne pas vous en parler”… “Restons sur Bouvard”, lui a répliqué Jean-Jacques Peroni, agacé. “Je ne redoute pas la fin de l’émission. Je suis bien parti du Théâtre de Bouvard au bout de trois ans. Quand je m’emmerde, je me tire et là, je m’emmerde un peu, oui”, lance tout d’abord l’humoriste.

On est sous la botte à la kommandantur bien pensante, je m’emmerde

Si Jean-Jacques Peroni ‘s’emmerde’, ce n’est pas une question d’époque rectifie-t-il : “C’est une question que je n’ai plus personne avec qui boire un verre après l’émission. Ces gens ne m’intéressent pas. Je m’en fou ! Il y a encore plein de truc à faire mais comme nous sommes sous la botte à la kommandantur bien pensante, je m’emmerde. Ce sont les gens, l’époque, leur façon de penser. Moi je dis qu’on peut ne pas faire rire avec des bonnes pensées ! De cette ambiance, avec mes collègues, je n’en parle pas. J’arrive, je me mets les pieds sous la table. Je fais le c*n et je me tire tout de suite après. On est censurés par la bien-pensance. C’est la moraline. Il y a de l’auto-censure. Je raconte une blague et quand Ruquier me dit celle-là, on va la couper. Bon, ben, comme je dis, on n’est pas à France Inter ici, m*rde“, le chansonnier terminant l’interview par un doigt d’honneur…