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Hérault : 9 mois ferme pour une restauratrice qui avait servi des tacos avec des asticots

Faits Divers > Justice > Hérault
Par Gael Brulin,  publié le 13 janvier 2023 à 9h00.
Faits Divers
Illustration. Un palais de justice français.

Illustration. Un palais de justice français.Tristan MIMET / pixabay.com

Cette semaine, le tribunal correctionnel de Béziers a condamné une restauratrice de l'Hérault à 9 mois ferme et 3 300 euros d'amende pour avoir, entre autres, servi des tacos avec des asticots.

Il y a quelques heures, le tribunal correctionnel de Béziers (Hérault) a condamné la gérante d’un restaurant de Marseillan à 9 mois de prison ferme et 3 300 euros d’amende. Par voie de communiqué partiellement repris par TF1 INFO, le procureur de la République indique jeudi que la restauratrice a ainsi été reconnue coupable de “plusieurs infractions à l’hygiène” et d’avoir eu “recours à un salarié non déclaré”.

Un restaurant de Marseillan qui renfermait aliments périmés et pains à burger moisis

Le 21 mai 2022, poursuit le procureur, l’établissement avait été inspecté par les gendarmes “à la suite du signalement d’une cliente qui avait retrouvé des asticots dans son tacos”. “Les militaires avaient alors découvert, outre des préparations et restes d’aliments sans protection, de nombreux aliments avec des dates de péremptions dépassées ou non indiquées et notamment des fruits de mer impropres à la consommation, des pains à burger avec des traces de moisissures et de la viande en état de décongélation”.

Un salarié n’avait pas été déclaré

“Par ailleurs”, conclut le parquet, “l’un des deux salariés contrôlés n’avait pas été déclaré ni même fait l’objet d’un contrat de travail”. La mise en cause avait été placée en garde à vue le 22 juin 2022, et avait brillé par son absence le 12 décembre dernier à son procès.

La mise en cause était déjà connue de la justice

La restauratrice était déjà connue de la justice pour avoir ainsi été condamnée entre 2006 et 2022 pour des faits impliquant de la “fraude à des prestations sociales”, du “travail dissimulé”, du “vol” ainsi qu’une “conduite en état alcoolique”.

Le Récap
  • Un restaurant de Marseillan qui renfermait aliments périmés et pains à burger moisis
  • Un salarié n’avait pas été déclaré
  • La mise en cause était déjà connue de la justice
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