FN : Marine Le Pen veut renvoyer les imams radicaux étrangers
Marine Le Pen, la présidente du Front National s’est exprimée après l’organisation antiterroriste qui s’est déroulée ce week-end. Elle souhaite la mise en place de mesures extrêmement fortes dans le but de renvoyer les imams radicaux étrangers.
L’opération antiterroriste de ce week-end a été fortement médiatisée. Les policiers ont mené plusieurs interpellations et ont même tué un terroriste alors qu’il tirait sur les fonctionnaires. Une enquête avait été ouverte après le jet d’un engin explosif dans un commerce de Sarcelles. Marine Le Pen a donc déclaré qu’il fallait « maintenant prendre des mesures extrêmement fortes et fermes. Il faut regarder qui entre sur notre territoire, quels sont les prêches qui y sont prononcés, il faut renvoyer les imams radicaux étrangers ». La présidente du Front National s’est exprimée sur ce sujet, selon lefigaro en marge d’une action contre le traité budgétaire européen.
Les armes posent problème
Marine Le Pen voudrait que le gouvernement et la population prennent conscience qu’il « y a aujourd’hui une hybridation entre la criminalité et l’islam radical sur notre territoire ». Selon elle, il est nécessaire d’aller chercher « les milliers, les dizaines de milliers d’armes qui circulent dans nos banlieues ». Les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir ces dernières années auraient selon la présidente du FN minimisé l’impact du terrorisme sur notre territoire, « ils n’ont pas pris la mesure du danger qui existe sur ce territoire et ils n’ont pas pris la mesure des erreurs massives, géopolitiques et géostratégiques, qu’ils sont en train de commettre en Libye hier et en Syrie aujourd’hui ».
Marine Le Pen est également pessimiste sur les actions du président actuel. Il n’y aurait pas de mesures prises dans le but de protéger le pays de cette menace. Elle a voulu à plusieurs reprises démontrer qu’il y avait un vrai danger en France « On n’a pas voulu m’entendre ». L’opération antiterroriste de ce week-end n’est pas suffisante pour la présidente du FN, cela n’empêche pas les autres cellules d’agir et elles ne sont pas sous surveillance.