Eurovision 2023 : la Zarra revient en slam sur sa prestation

Plus d'une semaine après une défaite teintée de polémique à l'Eurovision édition 2023, La Zarra, représentante de la France, a publié un slam dans lequel elle revient sur son expérience.

Il aurait pu en être autrement. Représentante cette année du Concours Eurovision de la chanson, l’artiste québécoise La Zarra aurait pu espérer une meilleure position au classement final qu’une seizième place. Peut-être, aussi, qu’un ultime geste du doigt était de trop. La chanteuse s’est depuis défendue de s’être livrée à un doigt d’honneur, alors que Marie Myriam, dernière gagnante française en date de la compétition, pense tout autrement.

Eurovision 2023 : sur l’air d'”Évidemment”, La Zarra commente sa prestation

La Zarra avait tenté d’élever la France avec son titre “Évidemment”. C’est sur l’air de ce dernier que mardi, la chanteuse a publié sur les réseaux sociaux un slam commentant sa prestation et débutant de cette façon : “Évidemment, je les entends chanter / Dans les rues de Liverpool / Je vois des gens venant de partout / Chanter la langue de Molière”.

“Déçue d’avoir flanché, d’avoir perdu”

Dans sa réinterprétation, La Zarra rappelle que son cœur battait au rythme de la France durant la compétition, bien que ce pays ne soit pas celui l’ayant vue naître : “Évidemment que je suis fière / De porter le drapeau de cette France / Moi qui est [sic] Française dans l’acte / Mais pas dans l’acte de naissance”. Et d’indiquer être “évidemment” “déçue, “d’avoir flanché, d’avoir perdu“.

“C’était pas comme à la télé, c’était comme je l’avais rêvé”

Si l’expérience était à reproduire, La Zarra indique qu’elle le “referait”, sans que l’on sache toutefois si tout serait à l’identique. Avant d’évoquer des attaques personnelles étant allées au-delà d’une performance et d’une manifestation de déception : “Évidemment qu’on m’attaquera / Sur mes racines, mes origines / Comme Dalida, comme Édith Piaf et comme Céline / Plus rien ne m’étonne, plus rien ne me blesse / Même pas les insultes dans la presse.”