Israël confirmé parmi les participants de l’Eurovision 2026

Image d'illustration. Gros plan d un microphone orné de paillettesADN
Après des incertitudes concernant sa présence, Israël confirme finalement sa participation à l’Eurovision 2026. Cette décision intervient alors que le pays avait suscité de nombreux débats autour de son implication dans le célèbre concours musical européen.
Tl;dr
- Israël confirmé à l’Eurovision 2026 malgré les polémiques.
- Plusieurs pays menacent de boycotter le concours.
- Nouvelles règles de vote pour limiter les tensions.
La décision qui agite l’Eurovision
Après des mois de débats, de pressions et d’incertitudes, la participation d’Israël à l’Eurovision 2026 est désormais officielle. L’annonce, relayée par le diffuseur néerlandais Avotros sur Instagram, vient clore un feuilleton qui aura vu monter la tension autour du plus célèbre concours européen de la chanson.
Pourtant, cette confirmation ne dissipe pas toutes les interrogations : au contraire, elle fait craindre une édition sous haute tension.
Des menaces de boycott inédites
En septembre 2025, plusieurs pays – dont l’Irlande, les Pays-Bas, la Slovénie, l’Islande et même l’Espagne, pilier du « Big Five » – avaient publiquement posé la menace d’un retrait si Israël restait dans la compétition. Leur position ? Dénoncer la situation à Gaza et interpeller sur les actions militaires israéliennes visant des civils. Cette fronde inédite a poussé l’Union européenne de radio-télévision (UER), organisatrice du concours, à réunir ses membres pour un vote décisif.
Un contexte diplomatique en évolution n’a pourtant pas éteint les tensions : en octobre 2025, alors que Donald Trump lançait un plan de paix entre le Hamas et Israël — amorçant un échange d’otages — l’UER décide finalement de reporter son vote. Les critiques persistent ; plusieurs radiodiffuseurs réclament plus qu’un simple report.
Nouvelles règles et incertitudes persistantes
Face à cette pression constante, l’UER introduit en novembre 2025 une réforme des modes de scrutin pour limiter « l’ingérence ». Parmi ces mesures :
- Diminution du nombre de votes par personne
- Retour du jury lors des demi-finales
L’objectif ? Garantir une compétition jugée plus équitable après la deuxième place d’Israël lors de l’édition précédente grâce à un large soutien du public. Si ces ajustements ont rassuré certains participants, d’autres pays ont maintenu leur position ferme. L’Espagne et la Slovénie menacent toujours de quitter le navire si Israël reste ; les Pays-Bas ont déjà annoncé leur retrait.
L’avenir du concours en question
Pour l’heure, trente nations ont officialisé leur présence – parmi lesquelles la France ainsi que trois nouveaux venus : la Roumanie, la Moldavie et la Bulgarie. Mais quelques grandes figures européennes tardent encore à se prononcer : ni l’Islande ni l’Irlande n’ont confirmé leur venue, tandis que des poids lourds comme la Suède ou la Finlande hésitent.
Or, avec seulement 30 participants contre 37 lors de l’édition précédente, se pose déjà la question du maintien des deux demi-finales traditionnelles.
Les diffuseurs ont jusqu’à fin décembre pour trancher définitivement sur leur engagement. La liste complète des artistes retenus ne sera connue qu’au printemps 2026… La saga Eurovision promet donc encore bien des rebondissements avant son grand rendez-vous.