États-Unis : addict aux cabines UV, elle se retrouve avec un trou béant sur le visage
Cette adepte des centres de bronzage a développé un cancer de la peau à force d'abuser des UV.
Plus que jamais menacées de disparition en France à cause du risque sanitaire qu’elles représentent, les cabines de bronzages gardent pourtant de nombreux adeptes. Pourtant, selon l’Anses, ces derniers risquent fortement de développer un cancer de la peau en abusant de cette pratique.
Carrie Doles, une Américaine de 26 ans, l’a appris d’une terrible manière. Cette accro aux cabines UV a en effet développé un important mélanome au niveau du visage qui lui a laissé un trou à vif d’une dizaine de centimètres au niveau de la tempe avec de surcroît d’importantes séquelles.
Une dangereuse addiction
Ce sont nos confrères britanniques du Daily Mail qui relaient l’histoire de Carrie, photos à l’appui. L’addiction aux cabines de bronzage de cette jeune femme originaire de Chicago a débuté lorsqu’elle avait 18 ans. De quelques séances par mois, elle a fini par en faire pratiquement quotidiennement. Pour ne rien arranger, pensant que sa peau avait développé une protection naturelle aux rayons UV du soleil, elle ne mettait jamais de crème solaire.
En 2010, Carrie remarque une petite tache sur sa tempe. Voyant que cette dernière grandit, elle décide de consulter un dermatologue qui lui diagnostique un cancer de la peau. Le début du calvaire pour Carrie qui sera opérée 6 fois de suite pour retirer les cellules cancéreuses, ce qui lui laissera un énorme trou à la tempe qu’il a fallu recoudre.
Paralysie faciale
Alors qu’elle pensait en avoir fini avec le cancer, Carrie apprend en 2014 que des cellules cancéreuses se sont développées au niveau de son crâne, au cou et à la gorge. Cette fois, l’opération lui laissera d’importantes séquelles. Des nerfs ayant été touchés, Carrie se retrouve alors avec une paralysie faciale qu’elle mettra plus d’un an à atténuer.
Elle souffre également régulièrement de migraines chroniques et de douleurs au niveau de sa cicatrice. Les photos publiées par nos confrères britanniques sont particulièrement choquantes, mais témoignent bien des souffrances vécue par la patiente.