Emploi : quels sont les 10 secteurs où l’on embauche le plus en 2023 ?
Une enquête de Pôle emploi révèle les secteurs dans lesquels les entreprises souhaitent le plus embaucher cette année. Les services de restauration et les métiers agricoles saisonniers sont les domaines où les recrutements devraient donc être conséquents en 2023.
En fin de semaine dernière, Pôle emploi a communiqué les résultats d’une vaste enquête sur les besoins de main d’œuvre (BMO) pour l’année en cours. Environ 424 000 réponses ont été récoltées auprès de 2,4 millions d’établissements. Le 7 avril, le directeur adjoint de Pôle emploi Stéphane Ducatez a tenu un pont presse à Paris au cours duquel il a reconnu que “même s’il y a un ralentissement conjoncturel, le niveau d’offres recensées reste élevé”.
Emplois en France : les embauches en contrat durable en hausse, au contraire des contrats courts
Dans des propos rapportés par La Tribune (article complet réservé aux abonnés), M. Ducatez ajoute que “sur les contrats durables (CDI ou CDD supérieurs à 6 mois), les embauches ont augmenté de 25% par rapport à 2019. En revanche, les embauches en contrat court ont reculé”.
Les serveurs, premier poste recherché cette année
Avec plus de 122 000 projets de recrutement pour 2023, les entreprises sont majoritairement en recherche de serveurs de café et de restaurant. Pas très loin derrière, avec 121 000 projets, on trouve “les métiers agricoles saisonniers dans la viticulture, l’arboriculture, les cueilleurs”. En troisième place figurent les employés polyvalents de cuisine et apprentis (près de 110 000), suivis par les agents d’entretien de locaux (104 000) et les ouvriers agricoles (92 000).
Des aidants très demandés
En seconde partie de ce top 10 des secteurs les plus demandés viennent se placer, au 6e rang, les aides à domicile et ménagères (88 000 projets). Viennent ensuite les aides soignants (82 000), les professionnels de l’animation socio-culturelle (80 000), les ouvriers non qualifiés dans l’emballage et manutentionnaires (76 000) et, pour finir, les cuisiniers (67 000). Comme principal motif de postes non pourvus, 85% des répondants ont mentionné une pénurie de candidats. Les conditions de travail ne sont évoquées que chez 37% des sondés.