Entreprises : en 2023 les prévisions de recrutement se maintiennent en hausse
Une étude de Pôle emploi montre que les chefs d'entreprise pensent recruter massivement pour cette année 2023.
Sur le front des offres d’emplois, cette année 2023 devrait être une excellente année selon la dernière enquête réalisée par Pôle emploi. En effet, les recrutements prévus par les patrons devraient se maintenir à ‘un très haut niveau’.
3,039 millions de projets d’embauche en 2023
Les métiers demandant de la ‘main d’œuvre’ sont les plus mis en avant. 3,039 millions de projets d’embauche sur des métiers comme les serveurs (restauration), les aides à domicile, les agents d’entretien, les viticulteurs et autres arboriculteurs…Parmi ces 3,039 millions de projets d’embauche, 72% concernent des emplois durables (+ 1 point par rapport à 2021).
Les services concentrent 62% des projets de recrutement
Des intentions d’embauche surtout portées par des PME et TPE. Trois établissements sur 10 de ce type envisagent d’embaucher cette année et 7 projets sur 10 concernent des sociétés de moins de 50 salariés. Les services concentrent 62% des projets de recrutement avec une amplification des projets dans le secteur du commerce et de la réparation automobile (+10% par rapport à 2022) et dans l’hébergement / restauration +8,3% mais une baisse des projets dans l’administration publique et l’enseignement, le commerce de détail et le caoutchouc et le plastique.
La répartition du nombre de projets de recrutement par secteur d’activité est le suivant :
1) Services aux particuliers = 38,5%
2) Services aux entreprises = 23,6%
3) Commerce = 12,2%
4) Industrie = 9,3%
5) Construction = 8,6%
6) Agriculture = 8,1%.
La Normandie et le Centre-Val-de-Loire, régions les plus dynamiques
La Normandie et le Centre-Val-de-Loire sont les régions les plus dynamiques (avec des intentions en hausse de plus de 10% alors que les Hauts-de-France et le Grand Est baissent de plus de 4%).
Revers de la médaille pour les entreprises: En 2023, 61% des projets d’embauche sont jugés « difficiles » par les employeurs, soit une augmentation de 3 points.