Éducation : 1 165 postes d’enseignants supprimés à la rentrée 2023

Le ministre de l'Éducation nationale a annoncé mardi qu'à la rentrée 2023, 1 165 postes d'enseignants seront supprimés. En cause, une baisse d'une nombre d'élèves.

Mardi, alors qu’il s’adressait aux syndicats, réunis en comité technique ministériel, le ministère de l’Éducation nationale a annoncé la suppression de près de 1 200 postes d’enseignants pour la rentrée prochaine. Plus exactement, comme le rapporte franceinfo, ce sont 1 165 postes, en équivalent temps plein, qui vont disparaître dans le public.

Suppression de postes d’enseignants :  une partie concerne des remplaçants

Dans le détail,  ces suppressions comprennent 667 postes de professeurs des écoles dans le premier degré et 498 postes d’enseignants dans le second degré. L’académie de Paris se veut la plus touchée avec ainsi 337 postes en moins, devant l’académie de Lille (310) et celle de Normandie (204). Aucune fermeture de classe n’est cependant à redouter, car une partie de ces suppressions concerne des postes de remplaçants.

Une baisse du nombre d’élèves à l’origine

Le pourquoi de ces disparitions de postes s’explique par une baisse attendue du nombre d’élèves à la rentrée 2023. On s’attend ainsi à ce que les écoles publiques accueillent environ 65 000 élèves de moins qu’un an plus tôt (-1,5%). Déjà, à la rentrée 2022, on constatait un important recul de cette démographie avec 50 000 élèves en moins.

Quelques augmentations

En termes de proportions, les académies de Guadeloupe (-3,38%) et de Martinique (-2,32%) y perdront le plus. Et si, à l’inverse, une hausse du nombre d’élèves sera observée par endroits, elle ne devrait regarder que le premier degré et les académies de Mayotte (+5,3%) et de Guyane (+3%). Ces dernières bénéficieront d’une hausse dans le second degré, tout comme les académies de Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Lyon, Grenoble, Aix-Marseille, Nice, Versailles, Créteil et de la Corse. Des académies où des postes d’enseignants supplémentaires seront pourvus, à l’exception de celles de Bordeaux (-10) et de Grenoble (-9).