Deux-roues : vers un contrôle technique ‘allégé’

Après les nombreuses manifestations du 26 et 27 novembre à l’appel de la Fédération Française des Motards en Colère, le gouvernement devrait proposer un 'mini-contrôle technique' pour les deux-roues.

La FFMC (Fédération Française des Motards en Colère) se dit toujours convaincue de l’inutilité du contrôle technique pour améliorer tant la sécurité routière que les performances environnementales des deux-roues motorisés. Dans une lettre ouverte, la FFMC rappelle que ‘en 10 ans, le nombre de deux-roues motorisés a augmenté de 30 %, le nombre de tués a baissé de 19 %’ ; plus de 3% des accidents de moto sont dus à des problèmes d’infrastructures routières et du mauvais entretien des voies de circulation’, est-il ajouté.

Le nombre de tués a baissé de 19 %

Pour autant, le gouvernement songe faire passer un contrôle technique aux deux-roues dès le mois de juin 2023, d’après une note gouvernementale consultée par l’AFP. Le contrôle technique (imposé par l’Union Européenne) serait simplifié avec une diminution importante des points de contrôle par rapport à celui des voitures, et une mise en œuvre progressive en 2 étapes avec un contrôle visuel au départ puis un contrôle plus étoffé impliquant la prise de quelques mesures en utilisant des matériels dédiés, mais à ce stade, rien n’est encore entériné.

Un contrôle visuel au départ puis un contrôle plus étoffé

Le gouvernement souhaite que le tarif du contrôle technique ne dépasse pas les 50 euros et collabore avec les ‘Fédérations du contrôle technique’ afin de mettre en place un maillage important pour que les motards n’aient pas à parcourir une trop longue distance lors des visites.

Aussi pour les véhicules sans permis

Notez que ce contrôle technique sera nécessaire pour les deux-roues (dès 125cm3), trois roues, quadricycles lourds et pour les véhicules sans permis.