Covid : vers un retour du port du masque ?
Avec une croissance rapide du nombre de cas, le Covars a plaidé en faveur d'un renforcement immédiat de ce geste barrière.
Si l’on en croit les chiffres de CovidTracker, 50 000 cas de Covid sont dénombrés par jour, ce qui correspond à une hausse de 39% par rapport à la semaine dernière.
Au Journal du Dimanche, Brigitte Autran qui est à la tête du Covars (ex-Conseil scientifique) a plaidé pour “un port du masque le plus possible dans les lieux clos, là où il y a une promiscuité importante”, en raison du fait que la “circulation du virus croît de façon importante”.
La décision “revient au gouvernement”
Sur la question plus clivante de rendre ce port du masque obligatoire, l’immunologue rappelle que la décision “revient au gouvernement” car elle est d’ordre politique.
Elle ajoute :
Ce n’est pas à nous de le décider (…). Pour l’instant, le gouvernement fait appel à la responsabilité des Français. C’est un pari extrêmement important. Nous ne sommes plus dans la loi d’urgence sanitaire. Mais le renforcement du port du masque est nécessaire.
Les appels des membres du gouvernement
Ces derniers jours en effet, Elisabeth Borne et le ministre de la Santé ont multiplié les appels au port du masque dans les espace clos avec forte promiscuité et les transports.
Sur BFMTV ce dernier, François Braun, disait à ce propos et en cas d’augmentation des cas : “Mon bras ne tremblera pas s’il faut décider de l’obligation du masque (…) Je suis la situation au jour le jour et les décisions suivront l’évolution de la situation”.
Un avis complet dans quelques jours
Saisi par le gouvernement pour estimer nécessaire de rendre à nouveau le masque obligatoire dans certains lieux clos. le Covars doit remettre “Un avis complet” sur la situation épidémique en fin de cette semaine ou au début de la prochaine..
Au mois d’octobre dernier, le Comité d’experts jugeait que “la communication sur le port des masques d[evai]t être renforcée, incitative, simple, claire et répétée” tout en indiquant un usage obligatoire dans les établissements de santé. Si toutefois la liste des mieux devait être élargie, le gouvernement reste libre de suivre le Covars, ou non.