Covid-19 au Japon : le pays va lever les restrictions d’entrée aux touristes étrangers
Jeudi, le gouvernement japonais a annoncé la levée prochaine des restrictions d'entrée imposées depuis 2020 aux touristes étrangers. Des mesures qui avaient pour but d'enrayer la propagation de la Covid-19.
C’est une nouvelle qui a dû ravir bon nombre de visiteurs réguliers du Japon et qui, depuis deux ans, ne pouvaient s’y rendre que sous certaines conditions. Jeudi, alors qu’il prenait la parole devant la bourse de New York, le Premier ministre japonais Fumio Kishida a ainsi annoncé la levée prochaine des restrictions d’entrée aux touristes étrangers.
Japon : les voyages annuels de nouveau autorisés dès le 11 octobre 2022
Dans des propos rapportés traduits par franceinfo, le chef du gouvernement nippon a déclaré qu’« à partir du 11 octobre, le Japon [va] assouplir les contrôles aux frontières et autoriser à nouveau la dispense de visa et les voyages individuels ». Les restrictions avaient été mises en place en 2020 suite à la pandémie de Covid-19, avec pour but d’enrager la propagation du virus.
Depuis juin, seuls des séjours organisés étaient permis aux étrangers
Depuis le début de l’année, les arrivées quotidiennes se voulaient plus grandes sur le sol japonais, avec un chiffre établi à 50 000 selon de récents relevés. Depuis juin, si les touristes étrangers avaient été de nouveau autorisés au pays du Soleil-Levant, ils ne pouvaient cependant s’y rendre que dans le cadre de voyages organisés. Et plus tôt dans ce mois de septembre, les séjours individuels étaient redevenus possibles via une agence de voyages.
Un yen en recul pour des retours plus nombreux
Le recul du yen devrait aider à faire revenir les touristes étrangers au Japon, même s’il ne faut pas s’attendre à retrouver des niveaux semblables à ceux des années pré-pandémies. En 2019 avait été enregistré le chiffre record de 31,9 millions de visiteurs étrangers. Sachant que les touristes chinois et hongkongais, qui représentaient 37% de ce total, sont toujours soumis à de sévères restrictions sur leurs terres respectives, le temps est donc à la patience.