Couple délogé dans les Alpes-Maritimes : la maison vide après la garde à vue de l’un des squatteurs
La résidence secondaire d'un couple de retraités que ce dernier avait découvert squattée est désormais vide. Le chef des famille des nouveaux occupants a ainsi été placé en garde à vue pour violences conjugales.
Largement relayée dans les médias, l’histoire de ce couple de retraités dont l’accès à la résidence secondaire lui avait été barrée par des squatteurs vient de connaître un rebondissement. Rappel des faits : un septuagénaire et son épouse, originaires de Lyon (Rhône), s’étaient rendus le mois dernier à Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) pour passer leurs vacances d’été dans leur résidence secondaire. Mais sur place, le couple a découvert que la maison était occupée par quatre personnes, deux enfants et leurs parents.
Les squatteurs avaient changé les serrures
Les retraités n’ont pu accéder à leur domicile, les squatteurs étant allés jusqu’à faire changer les serrures dans ce but. Dans leur démarche d’obtenir gain de cause, le septuagénaire et sa compagne ont réussi à couper le courant et à le faire remettre à leur nom. Malgré tout, l’accès à leur maison leur restait impossible. Ce couple de retraités doit ainsi prouver qu’il est bien le propriétaire de cette résidence et que ses actuels occupants y sont entrés par effraction.
Le père en garde à vue pour violences conjugales, la famille relogée
On apprend par franceinfo que la famille qui squattait la maison ne l’occupe désormais plus. Une source proche de l’affaire a ainsi informé nos confrères que le père de famille a été placé en garde à vue pour violences conjugales. En conséquence, sa compagne et leurs deux enfants ont été relogés. Quant au couple de retraités auquel appartient cette résidence depuis 35 ans, on ignore s’il lui a été autorisé de la regagner. La justice est appelée à se prononcer sur la question, alors que la ministre du Logement Emmanuelle Wargon a déclaré qu’elle allait faire le nécessaire pour que le dossier soit traité au plus vite. Sur CNews, le retraité a réagi en assurant qu’il n’allait pas attendre des années pour retrouver sa maison et que cette problématique minait la santé de son épouse et lui.