Var : des squatteurs leur barrent l’accès à leur résidence secondaire
Alors qu'il comptait passer ses vacances d'été dans sa résidence secondaire à Théoule-sur-Mer, dans le Var, un couple de retraités en a été empêché par des squatteurs. Une décision de justice est désormais attendue pour statuer sur ce cas.
Henri, 75 ans, et son épouse, originaires de Lyon (Rhône), avaient pour projet de passer leurs vacances d’été dans leur résidence secondaire à Théoule-sur-Mer, dans le Var. Une maison qui, écrit Sud Ouest de sources diverses, avait été acquise au terme de nombreuses années. Mais une fois sur place, un jour du mois d’août, le couple de retraités a découvert que sa seconde maison était occupée par des squatteurs. Un couple et ses deux enfants auxquels on avait “donné les clefs” et qui “n’avaient pas de quoi dormir”, déclare Henri.
Leur maison secondaire occupée par des squatteurs qui les insultent
Les squatteurs ont refusé de céder leur place, allant même jusqu’à changer les serrures des portes pour empêcher les retraités d’entrer. Henri explique avoir été contraint de dormir dans sa voiture, alors qu’en face, on l’insultait parce qu’il était propriétaire. Et si le septuagénaire et son épouse sont parvenus à couper le courant et à ce qu’une autre société le remette à leur nom, l’essentiel n’est pas encore là. Et les squatteurs, au moins présents sur les lieux depuis deux jours, ne peuvent désormais plus être expulsés par les forces de l’ordre.
Une décision de justice qui pourra se faire attendre
Au regard de la loi, Henri doit apporter la preuve qu’il est bien le propriétaire de la résidence. Il doit également être en mesure de prouver aux huissiers que des squatteurs sont entrés par effraction chez lui. Et s’il s’emploie à se faire justice lui-même en essayant d’expulser ses squatteurs, ces derniers peuvent porter plainte pour “violation de domicile”. Henri encourrait alors une peine de 3 ans de prison et 30 000 euros d’amende. En attendant la décision de justice appelée à statuer sur son sort, décision qui conclura une procédure judiciaire de plusieurs mois maximum, le couple de retraités est reparti à Lyon.