Incendie criminel à Nice : l’un des suspects reconnait avoir reçu de l’argent
Un tragique incendie a eu lieu à Nice le 18 juillet où sept individus, y compris trois enfants, ont perdu la vie. Cinq personnes sont actuellement suspectées dans cette affaire. Qui sont ces suspects identifiés ?
TL;DR
- Quatrième suspect d’un incendie mortel à Nice arrêté et avoue son implication.
- Récompensé financièrement, l’individu de 17 ans n’est pas l’auteur de l’incendie.
- Incendie lié à un conflit de trafic de drogue entraînant sept morts.
Un rebondissement imprévu dans l’incendie meurtrier de Nice
À Nice, l’enquête sur l’incendie tragique d’un immeuble il y a quelques jours a pris une tournure surprenante. Le quatrième suspect, arrêté fin juillet, a reconnu son implication dans l’événement qui a causé la mort de sept personnes dont trois enfants.
Selon le parquet de Nice, ce jeune homme de 17 ans, bien qu’il n’ait pas mis le feu, a été payé pour participer à l’acte criminel.
L’enquête révèle des préoccupations financières et transactionnelles
Le suspect, originaire de Seine-Saint-Denis, a été arrêté alors qu’il fuyait vers la France depuis l’Espagne. Cette arrestation a été le fruit d’une « décision de rentrer et de se rendre », a rapporté Damien Martinelli, procureur de la République de Nice.
En garde à vue, le jeune homme a avoué avoir été sollicité pour le crime en échange d’un paiement.
Un incendie sur fond de trafic de stupéfiants
L’incendie a été déclenché suite à un conflit lié au trafic de drogues, mais les victimes n’avaient aucun lien avec ces affaires. Le 18 juillet, date de l’incendie, trois individus, dont notre suspect, ont pénétré dans l’immeuble pour allumer le feu, tandis que deux autres les attendaient dans une voiture à l’extérieur. Trois d’entre eux ont été interpellés lors de cette enquête, il ne reste donc plus qu’un seul suspect à trouver.
La réclusion criminelle à perpétuité attend les coupables
L’enquête mène à cinq jeunes hommes âgés de 17 à 25 ans, tous résidant soit dans les Alpes-Maritimes, soit en région parisienne.
Pour cette affaire, une information judiciaire a été ouverte pour « destruction volontaire par incendie en bande organisée ayant entraîné la mort ». Les coupables risquent la réclusion criminelle à perpétuité.