Côtes-d’Armor : 2 ans ferme après avoir tenté de voler une plaque d’immatriculation en présence de la victime
Mardi, le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor, a condamné un homme de 44 ans à 2 ans de prison ferme pour plusieurs cambriolages. Il avait notamment tenté de voler une plaque d'immatriculation alors que sa victime se trouvait dans la voiture.
Les faits ont maintenant plus d’un an puisque remontent au 28 février 2018. Ce jour-là, après avoir visiblement bien roulé, un automobiliste avait décidé de faire une pause à l’aire de covoiturage de Ploumagoar (Côtes-d’Armor). C’est alors qu’il a senti sa voiture, une Citroën C3, bouger, et entendu des bruits suspects.
L’automobiliste a fait le tour de sa voiture mais n’y a trouvé personne. Jusqu’à voir un homme se lever devant le capot, écrivent nos confrères de Ouest-France. Cet individu avait sa plaque d’immatriculation dans une main, et dans l’autre, le tournevis ayant vraisemblablement servi à la déboulonner.
Plus d’un an après les faits, un voleur présumé de plaque interpellé
Le voleur présumé, qui pensait éventuellement que le véhicule était vide, a alors pris la fuite à bord d’une Fiat Punto. Les gendarmes ont été alertés et leurs enquête a rapidement établi que la Fiat Punto avait été louée par la compagne du suspect chez Leclerc. Un véhicule qui a d’ailleurs été rendu juste après.
Ce n’est finalement que lundi matin que l’homme, âgé de 44 ans, a été interpellé. Les gendarmes procédaient alors à une vaste opération sur l’aire des gens du voyage de Saint-Brieuc.
L’homme condamné pour plusieurs cambriolages
Le quadragénaire était déjà dans le viseur des autorités pour plusieurs cambriolages. Jugé mardi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, c’est d’ailleurs pour ces faits qu’Angelo G. a été condamné à deux ans de prison ferme.
Si la victime avait assuré l’avoir reconnu lors d’un panel photographique, le prévenu aura nié jusqu’au bout sa responsabilité dans les faits : “Je suis passé sur ce parking. Je m’arrête là souvent, mes parents habitent à 200 m. C’est possible qu’il m’ait vu monter dans la voiture, mais c’est pas moi qui ai démonté la plaque !”