Brigitte Bardot “horrifiée” par le “lynchage judiciaire et médiatique” de François Fillon, “un type bien”
Dans un nouvel entretien accordé à Valeurs Actuelles, Brigitte Bardot s'en prend au cinéma français, à la déliquescence supposée de son pays ainsi qu'aux responsables du "lynchage judiciaire et médiatique" de François Fillon.
À l’occasion de la sortie, intervenue il y a un mois, de son recueil de citations et d’aphorismes Répliques et piques aux éditions de l’Archipel, Brigitte Bardot, qui fêtera le 28 septembre prochain ses 83 printemps, s’est récemment exprimée sur ses positions politiques et sa vision du cinéma français d’aujourd’hui.
Pour l’actrice, dont les propos ont été recueillis par Valeurs Actuelles, la gauche au pouvoir a fait perdre de sa superbe à la France qu’elle aimait :
“J’ai été élevée dans l’honneur, le patriotisme, l’amour et le respect de mon pays. Quand je vois ce qu’il est devenu, je suis assez désespérée. Quand je constate ce qu’ils ont fait d’un pays dont la richesse intellectuelle, la qualité du langage, de l’écriture, la primauté en matière d’architecture, de mode, d’élégance, de patrimoine rayonnaient dans le monde entier, ça me déprime. Comme disait mon grand-père, il y a de quoi se les prendre et se les mordre !”
François Fillon : son “courage” salué par Brigitte Bardot
Rien d’étonnant donc à voir Brigitte Bardot témoigner sa préférence pour les représentants de l’autre bord : “Marine Le Pen, je l’aime beaucoup et depuis longtemps; mais aussi François Fillon. Je trouve que c’est un type bien; j’ai été horrifiée par ce lynchage judiciaire et médiatique. Ce type a du courage et j’ai, comme vous le savez, beaucoup de respect pour cette vertu.”
Ses propos se veulent cependant plus brumeux sur le sujet d’une France qui apparaîtrait, à ses yeux, fragilisée par une importation des us et coutumes de l’Afrique du Nord : “Je ne me suis pas battue contre l’Algérie française pour accepter une France algérienne. Je ne touche pas à la culture, à l’identité et aux coutumes des autres. Qu’on ne touche pas aux miennes.”
Cinéma français : “barbus” et “actrices aux cheveux gras”
Et si l’on attendait éventuellement de Brigitte Bardot plus de mesure pour commenter le cinéma français d’aujourd’hui, l’égérie des sixties a au contraire légèrement durci son ton :
“Il n’y a plus que des barbus et des actrices aux cheveux gras, qui se font violer dans les coins et qui trouvent des excuses à leurs agresseurs. Il n’y a qu’à regarder la Cérémonie des César où de gentils zombies remercient papa-maman, leur concierge et leur chauffeur de taxi, tout en lançant l’incontournable appel à la fraternité humaine et à l’antiracisme.”