Besançon : condamné après avoir vendu près d’une tonne d’armes en les envoyant par La Poste
Jeudi, le tribunal correctionnel de Besançon a condamné un homme de 33 ans à sept mois de prison avec sursis après avoir vendu près d'une tonnes d'armes en la envoyant par La Poste.
Lors d’une conférence de presse tenue vendredi, le parquet de Besançon (Doubs) a communiqué sur la décision rendue la veille par le tribunal correctionnel de Besançon à l’encontre d’un homme de 33 ans. Ce dernier, auto-entrepreneur et ancien artilleur ayant la passion des armes, était jugé pour avoir vendu près d’une tonne de ces engins en les expédiant par La Poste. Dans le détail fourni par Ouest-France, le trentenaire comparaissait sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour “acquisition, détention et cession non autorisée d’armes” et “importation en contrebande de marchandises dangereuses pour la sécurité publique”.
250 armes vendues entre 2018 et 2020 par un trentenaire via La Poste
Le procureur de la République à Besançon Étienne Manteaux a indiqué qu’entre 2018 et 2020, le mis en cause avait vendu “250 objets” comme des obus, des grenades, des fusils ou encore des munitions. Ses clients se trouvaient généralement dans d’autres pays d’Europe. Le trentenaire, poursuit le procureur, agissait “par passion et pour arrondir ses fins de mois”.
Une enquête ouverte en octobre dernier
C’est en octobre dernier que les premières suspicions étaient nées. Un obus avait ainsi été découvert dans un colis de 12 kg au centre de tri postal de Saint-Priest (Rhône). Une enquête avait été ouverte et confiée au service d’enquêtes judiciaires des finances (SEJF). La perquisition conduite au domicile du suspect avait permis la saisie de 28 armes de guerre, 36 armes d’épaule et un stock conséquent de munitions. Le parquet souligne qu’“il s’agit d’armes plutôt anciennes, mais qui ne sont pas neutralisées et sont en état de fonctionner”, et que le trentenaire a expliqué qu’il “recherchait des obus et des munitions dans les forêts aux environs de Besançon avec des détecteurs de métaux”. Il a été condamné à sept mois de prison avec sursis.