Beauvais : un homme de 25 ans tué d’une balle dans son sommeil, son ex-compagne en garde à vue

Dans la nuit de samedi à dimanche, à Beauvais, un jeune homme de 25 ans a été abattu dans son sommeil d'une balle dans la tête. Son ex-compagne de 24 ans, suspectée d'avoir émis le tir, a été placée en garde à vue.

Le drame pourrait avoir été motivé par une séparation non acceptée. Dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 juin, à Beauvais (Oise), un jeune homme de 25 ans a été tué dans son sommeil, abattu d’une balle dans la tête. Son ex-compagne, quant à elle âgée de 24 ans, est aujourd’hui suspectée d’avoir émis le tir.

Nos confrères du Parisien, qui rapportent l’information, précisent que les faits ont eu lieu peu avant 4h00. L’homme dormait dans le canapé du salon, avant que la balle d’un calibre .38 ne vienne lui ôter la vie. Il est à souligner que c’est son ancienne petite-amie qui a alerté les secours peu de temps après le coup de feu.

Tué durant son sommeil : la suspecte déclare qu’il la battait

La jeune femme a ensuite a été interpellée, avant que les policiers de sûreté départementale, en charge de l’enquête, ne la placent en garde à vue. Dans un premier temps, elle avait expliqué aux forces de l’ordre que son ex-petit-ami la battait et la séquestrait. Si des proches de la suspecte ont confirmé des coups subis il y a de cela plusieurs semaines, les policiers nourrissent des doutes quant à la véracité de ces accusations.

Pas de traces de bagarre repérées par la police

Des hésitations possiblement appuyées par le fait que la jeune femme est venue d’elle-même chez son ancien compagnon, en plus d’un appartement ne semblant pas avoir été le théâtre d’une bagarre après inspection des enquêteurs. Lesquels auront à déterminer de manière exacte les motivations de la suspecte si jamais il était établi qu’elle a bien abattu son ex-compagnon.

Il est attendu que cette femme soit déférée mardi à Senlis, où elle devrait être mise en examen pour meurtre ou assassinat. Une voisine, choquée tout comme son mari, décrit la victime comme « un homme sympathique. Je l’ai encore vu hier (samedi) matin au supermarché, on a discuté dix petites minutes. Il était toujours disponible pour nous aider à monter les courses ».