Gironde : un homme retrouvé mort par balles dans son appartement

Dimanche après-midi en Gironde, le corps d'un homme criblé de balles a été découvert dans son appartement. Des bruits de "pétards" auraient été entendus la nuit précédente par des habitants.

La macabre découverte a été faite dimanche après-midi par une femme qui était venue arroser les plantes d’une amie absente. En allant donc rendre son service près de La Médoquine, en Gironde, cette jeune femme a remarqué que la porte d’un appartement du 6e étage était entrouverte. En s’approchant, elle a découvert le corps d’un homme gisant dans l’entrée, rapporte Sud Ouest.fr. Les secours ont été alertés et la mort de cet homme a été confirmée. La brigade criminelle de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Bordeaux s’est rendue sur place, de même que la police scientifique et un magistrat du parquet.

Homme découvert mort en Gironde : il était parti de chez lui plusieurs jours

Les premiers éléments de l’enquête, confiée à la police judiciaire, semblent attester d’une victime âgée d’une trentaine d’années et originaire de Guyane. Plusieurs balles de petit calibre l’auraient atteinte. Des riverains ont déclaré que cet homme n’était pas originaire du quartier et qu’il venait de regagner son appartement après plusieurs jours d’absence.

Des habitants auraient entendu des bruits de « pétards »

Plusieurs habitants ayant entendu des bruits de « pétards » dans la nuit de samedi à dimanche, il est possible que les faits se soient produits cette nuit-là et que les bruits aient plutôt été émis par une arme à feu. Les résultats des expertises médico-légales et l’analyse de l’appartement devraient permettre d’établir les circonstances précises des faits, dont l’heure exacte de la mort. Un habitant a semblé exclure que la victime se soit trouvée au mauvais endroit au mauvais moment : « On ne prend pas plusieurs balles comme ça ». À l’heure actuelle, on ignore donc si ce trentenaire venait de se disputer avec son agresseur, s’il s’est retrouvé dans un règlement de comptes et même s’il était déjà défavorablement connu des services de police.