Au Canada, le rappeur Drake se lance dans le commerce du cannabis
Depuis le mois d'octobre 2018, l'usage récréatif du cannabis est légal. Drake n'est que l'une des nombreuses célébrités se lançant dans ce florissant commerce.
More Life Growth est le nom de la société de production de cannabis dont le rappeur Drake a annoncé le lancement jeudi. Un commerce qu’il entreprend en partenariat avec Canopy Growth, alors que l’usage récréatif de cette drogue est légal depuis un an au Canada. Le siège se trouvera dans sa ville d’origine, Toronto, alors que le cannabis sera cultivé et produit à Scarborough, en proche banlieue.
Drake se dit “excité”
Drake possède 60% des parts de More Life Growth, tandis que Canopy Growth, qui est le plus gros producteur de cannabis au monde, détient les parts restantes. Elle exploitera “certaines propriétés intellectuelles et marques” de l’artiste pour en faire sa promotion, tout comme des accessoires et des produits dérivés au Canada et hors de ses frontières. Canopy Growth a jugé qu’“Ayant lancé de nombreuses marques à succès au cours de la dernière décennie, il est particulièrement bien placé pour apporter son regard novateur à l’industrie du cannabis récréatif”. Quant à Drake, qui s’est dit “excité” par ce nouveau projet, il a déclaré que “L’idée de pouvoir construire quelque chose de spécial dans une industrie en pleine croissance a été inspirante”.
Un contexte économique tendu
Le rappeur avait savamment entretenu le mystère entourant ce lancement, avec une opération marketing à Toronto, où ses équipes ont distribué mercredi des fleurs arborant les mots “More Life”. En outre, elles demandaient aux torontois de suivre le compte de la marque sur Instagram.
Cependant, malgré de gros investissements réalisés ces derniers mois, et l’augmentation de ses ventes de cannabis thérapeutique hors Canada, la valeur du titre de Canopy Growth n’en finit pas de chuter en Bourse. Cet été, elle annonçait des résultats décevants et une perte record de plus de 1,2 milliard de dollars canadiens (863 millions d’euros) contre une perte de 91 millions de dollars à la même période en 2018.