Alimentaire : forcés par l’inflation, les Français achètent beaucoup moins, et autrement
Les chiffres le montre, les ventes sont en baisse dans les supermarchés, une conséquence concrète de l'augmentation des prix dans le secteur alimentaire.
Les consommateurs achètent moins et descendent en gamme
En plus d’un an d’inflation, le caddie des consommateurs Français a énormément évolué mais surtout, il a désempli. Depuis des mois, les achats en supermarchés et hypermarchés ne cessent de baisser : 4,4 % de moins par rapport à l’an passé selon le baromètre tendance consommation de Kantar.
Les Français dépensent de moins en moins dans l’alimentation
Les grandes marques qui ont parfois profité de l’inflation pour faire plus de marge ou la très mauvaise image donnée par la shrinkflation (moins de produit alimentaire pour le même prix (voire parfois plus) sans prévenir le consommateur) ont détourné les Français de certains produits jusqu’ici plébiscités.
Les marques distributeurs et « premier prix » séduisent de plus en plus pour leur rapport ‘qualité-prix’
En résumé : les consommateurs ont toujours envie de se faire plaisir, mais pas à n’importe quel prix. Globalement, les marques distributeurs et les « premier prix » séduisent de plus en plus pour leur rapport ‘qualité-prix’. Pour ce qui est des grandes marques, la chute est bien là. Aujourd’hui, les spécialistes de la Grande Distribution anticipent une stagnation des volumes achetés et pensent que les nouveaux réflexes des consommateurs persistent. Nous sommes clairement dans une ère de ‘déconsommation’.
-7,2% pour les marques nationales
Côté chiffre, les marques nationales souffrent avec une baisse de 7,2% au profit des marques de distributeurs avec +0,1%, les premiers prix ont augmenté de 13% ! D’après le baromètre BPCE digital et payments, les Français ont adapté leur consommation à l’inflation pour préserver des petits plaisirs du quotidien comme la sortie au restaurant.
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