Affaire des respirateurs artificiels : le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire
Après que plusieurs utilisateurs de respirateurs artificiels ont porté plainte pour des effets indésirables, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire.
Des respirateurs artificiels Philips, principalement utilisés pour lutter contre l’apnée du sommeil, sont actuellement mis en cause par un certain nombre d’utilisateurs. Ces derniers ont ainsi porté plainte pour les effets indésirables que causeraient ces appareils. franceinfo, qui révèle l’information, indique que ces respirateurs sont soupçonnés de provoquer des maux de tête, de l’asthme et de toux, en plus de favoriser a priori l’apparition de cancers.
Respirateurs artificiels défectueux : 8 plaintes déposées
Pour l’heure, huit plaintes ont été déposées, et une douzaine d’autres attendraient d’être enregistrées dans plusieurs régions. On apprend qu’en conséquence, le 20 juin dernier, le pôle de santé publique du parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour “mise en danger de la vie d’autrui”, “tromperie aggravée” et “administration de substances nuisibles”.
La mousse insonorisante mise en cause
Le problème viendrait des particules rejetées par la mousse insonorisante de ces respirateurs, particules inhalées par l’utilisateur. Près de 3 000 signalements d’effets indésirables ont été reçues par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Malgré tout, en raison d’un risque cancérogène non documenté, les pneumologues ne déconseillent pas de se passer de ces appareils, et de même recommander de continuer de les utiliser en attendant leur réparation ou leur remplacement.
Un engagement qui n’aurait pas totalement été respecté
Il y a maintenant plus d’un an, le constructeur Philips s’était engagé à retirer du marché tous les appareils défectueux concernés. Seulement, on observe aujourd’hui que sur les quelque 370 000 respirateurs artificiels en circulation en France, seul un tiers a été remplacé.
- Une cinquantaine d’élus signent une tribune pour la mise en place d’un plan national et européen anti-drogue
- 11-Septembre : un accusé inapte à être jugé en raison de son état psychologique
- Meurtre de Philippe Monguillot à Bayonne : “On voulait une justice exemplaire. On ne l’a pas eue”, lance l’épouse du défunt