Accusé de diriger une secte de femmes, R. Kelly a reçu la visite de la police
Le chanteur R. Kelly, qui fait actuellement l'objet d'une affaire le dessinant comme le gourou d'une secte de femmes, a reçu cette semaine la visite des forces de l'ordre, appelées pour s'assurer du bien-être d'une femme que l'artiste retiendrait chez lui.
Il y a maintenant plus d’un mois, le site BuzzFeed US révélait que le chanteur R. Kelly retiendrait à son domicile et dans son studio de Chicago de jeunes artistes féminines à qui il imposerait un régime alimentaire, ses goûts vestimentaires ainsi que des relations sexuelles.
Des éléments qui n’avaient toutefois pas permis à la police d’intervenir, considérant alors que les relations entretenues se déroulaient entre individus majeurs et consentants. L’avocate du chanteur, Me Linda Mensch, avait fait savoir que son client entendait bien réagir pour faire éclater la vérité : “Monsieur Kelly dément fermement ces accusations et s’emploiera assidûment et énergiquement à poursuivre ses accusateurs et à laver son nom”.
Une femme supposément retenue par R. Kelly dément tout lavage de cerveau
Jocelyn S., 22 ans, l’une des jeunes femmes vivant avec R. Kelly, avait de son côté démenti être retenue contre son gré et qu’elle vivait “une vie très heureuse” sans aucune contrainte. Des propos qui n’avaient apparemment pas convaincu les parents de Jocelyn, pensant que leur fille n’était pas dans son état normal.
C’est pourquoi ils ont sollicité une visite du domicile du chanteur par la police, en insistant auprès de cette dernière sur le “lavage de cerveau” qu’aurait subi leur fille, rapporte Paris Match.
Les parents de Jocelyn obtiennent l’intervention de la police
Une intervention qui a eu lieu plus tôt dans la semaine. À leur arrivée sur les lieux, les forces de l’ordre ont été accueillies par une jeune femme qui leur a appris, sans leur ouvrir totalement la porte, que Jocelyn S. n’était actuellement pas là. Les policiers sont toutefois parvenus à opérer un contact avec la jeune femme via un Facetime.
Celle-ci les a informés qu’elle se portait bien et qu’elle désirait maintenir sa rupture de contact avec sa famille. Autant dire qu’au terme de cet échange, aucune progression sensible ne semble avoir été observée dans ce dossier.